« Nous avons les volumes, la qualité et le prix pour satisfaire le marché français »

En ce début de mois de mai, Hoogsteder – filiale du groupe néerlandais The Greenery, spécialisée dans le commerce de F&L sur le marché français – entre en plein dans la campagne de tomates avec ses trois références phares : la Red Egg, la mini Red Egg et la Chica.

Crédit photo : Hoogsteder

Trois variétés que l'entreprise compte bien mettre en avant sur les étalages de la grande distribution et des grossistes français. « Ces trois références sont complémentaires et ont chacune leurs points forts. La Red Egg est une tomate qui se distingue des autres par sa forme très allongée et sa couleur rouge intense qui en fait une tomate caractéristique sur le marché. La mini Red Egg quant à elle plait beaucoup en France car elle est très sucrée. Elle est peu chargée en eau ce qui en fait une tomate très agréable en bouche, avec une conservation plus longue malgré son degré Brix élevé. Elle présente une peau légèrement épaisse et en forme de goutte. Quant à la Chica, le « haut de gamme » de la tomate cerise avec un degré Brix très élevé, elle est très prisée durant la saison », rapporte Rémi Drussé account manager chez Hoogsteder.

Après un démarrage en douceur à cause d'une météo peu engageante, la Red Egg et la mini Red Egg sont désormais bien présentes en quantité : « Nous avons maintenant les volumes intéressants pour ouvrir les lignes en grande distribution et la coloration attendue pour satisfaire le consommateur français. Autre atout qui nous distingue de nos confrères, nous avons l'exclusivité sur ces variétés et avons développé un packaging visuellement différenciant qui permet de bien faire ressortir la tomate en rayon. En d'autres termes, on ne peut pas la louper ! ».

Crédit photo : Hoogsteder

Poireau : des « prix qui flambent » face à un manque d'approvisionnement
Aux côtés des tomates, Hoogsteder commercialise également d'autres légumes comme le poireau origine Pays-Bas actuellement très plébiscité : « La France fait face à de gros problèmes de qualité en ce qui concerne le poireau. Il y a des soucis de montaison, des irrégularités esthétiques ce qui engendre une mauvaise tenue dans le temps. La situation n'est pas non plus idéale aux Pays-Bas, mais nous avons la chance d'avoir une météo plus clémente ce qui favorise une meilleure qualité. Nous pouvons assurer des départs. Et bien sûr, face à cette demande importante et aux volumes disponibles limités, les prix flambent ».