Le vice-président de l'Association professionnelle des exportateurs de fruits de Castellón et directeur de Nulexport, Pasqual Pla, reconnaît que le début de la saison a été influencé par « la présence massive de clémentines provenant de pays comme l'Afrique du Sud, le Pérou et le Chili » qui ont eu, l'année passée, les autorisations pour expédier vers l'Union européenne jusqu'au 30 novembre. Par le passé, cette période se terminait le 15 octobre.
Ce problème affecte directement les variétés précoces, mais aussi le début de la récolte des clemenules, ce qui retarde le traitement et provoque de la nervosité chez les producteurs. Les pluies abondantes des dernières semaines ne contribuent pas non plus au calme et au développement ordinaire de la saison. Les fruits peuvent être endommagés si les traitements appropriés pour la peau ne sont pas faits.
Optimisme modéré
Bien qu'elles reconnaissent les difficultés, les organisations agraires appellent au calme. Carles Peris, responsable des agrumes de l'Unió, se dit confiant que la situation s'améliorera lorsque la pression des oranges en provenance de pays tiers diminuera, ce que partage Pla (Asociex). « Le froid a également commencé en Europe, ce qui encourage toujours la demande », dit-il. Le président de Fepac, José Vicente Guinot, explique que la campagne a « deux semaines de retard », mais qu'il ne voit aucune raison de s'alarmer. « Désormais, le volume en provenance d'Afrique du Sud va beaucoup diminuer et cela ne devrait pas être un problème pour les fruits de Castellón, qui sont de meilleure qualité », souligne-t-il. En ce sens, il prévoit que le marché se réactivera avant la fin du mois.
Baisse des prix
Les producteurs et les hommes d'affaires s'attendent également à ce que les prix convenus jusqu'à présent, qui ont été inférieurs à ceux de l'an dernier et se situent entre 21 et 23 cents, se rétablissent lorsque les ententes sur la variété phare de la province, les clemenules, débuteront. Cependant, chez Asociex, Pla affirme que les marchés européens sont « inondés ». Il est donc difficile de négocier des prix compétitifs avec la grande distribution.
C'est pourquoi le président de l'association patronale, Jorge García, souligne l'importance du corridor méditerranéen pour augmenter les transports par train, réduire les coûts logistiques et gagner en compétitivité.
Source : elperiodicomediterraneo.com