Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
L'accès aux marchés américain et japonais progresse, mais c'est en Chine que l'Afrique du Sud veut vraiment ses avocats

Avocats sud-africains : « Nous avons besoin d'une voie d'évasion »

Alors que la Chine ouvre ses portes aux avocats kenyans, l'industrie sud-africaine travaille toujours à l'ouverture de cette porte. Pour cette raison, des représentants de l'industrie sud-africaine des fruits et légumes assisteront à la foire chinoise des fruits et légumes à Beijing plus tard cette semaine. Dans certains milieux, on a l'impression que le gouvernement sud-africain aborde la question avec une urgence accrue.

L'Afrique du Sud a produit des volumes records d'avocats au cours de la dernière année et n'a pas d'autre destination d'exportation importante que le marché européen, qui n'est jamais aussi excédentaire que lorsque l'Afrique du Sud et le Pérou (et le Kenya) sont en saison.

« Nous n'avons que le marché européen pour nos avocats. Si le Pérou en produit de grandes quantités, où pouvons-nous alors emmener nos fruits ? » se demande un producteur d'avocats. « Le marché intérieur subit aussi une pression énorme en cette période de l'année, nous n'avons plus qu'à entrer sur le marché chinois - nous n'avons pas d'autre issue de secours. » 

La saison de l'avocat a bien commencé, les prix à la ferme atteignant à nouveau 160 rands (9,8 euros) par carton. Elle a cependant touché le fond en juillet et août, et est descendue jusqu’à 22 rands (1,35 euros) à 50 rands (3 euros) par carton.

Le résultat de cette forte année est dû au fait que les Européens ont consommé plus d'avocat à un prix plus raisonnable, ce qui a entraîné une croissance de 35 % sur le marché européen selon l'Organisation mondiale de l'avocat (WAO).

Le fait que la consommation européenne d'avocats ne cesse de croître (également tirée par les campagnes de la WAO, financées entre autres par l'Afrique du Sud et le Pérou) est un soulagement pour les producteurs sud-africains, mais seulement un répit temporaire de l'urgence de trouver un foyer pour les volumes qui seront mis en production dans les années à venir.

Ces producteurs de l'hémisphère sud créent ainsi la demande dont profitent les producteurs d'avocats comme Israël, le Chili et l'Espagne qui entrent ensuite sur le marché.

Les marchés japonais et américains devraient également s'ouvrir aux avocats sud-africains, mais ce dernier marché est déjà bien approvisionné par le Mexique. Pour ces deux marchés, on attend les commentaires sur les évaluations des risques phytosanitaires terminées.

L'avocat sud-africain est une source précieuse de revenus étrangers, dont une économie en récession a cruellement besoin.

« Tous nos concurrents nous dépassent. Même le Kenya à présent, et nous sommes laissés pour compte », déplore un producteur d'avocats, en se demandant à quoi sert l'adhésion au BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) si le bloc commercial sud-africain ne peut accélérer l'accès au « C » de l'acronyme.