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Les scientifiques de la WSU élèvent le pince-oreille comme protecteur de pommier

Collège des sciences de l'agriculture, des ressources humaines et des ressources naturelles. 

Pour aider les producteurs de pommiers du Nord-Ouest à protéger leurs cultures, les scientifiques de la WSU ont découvert une nouvelle preuve que le pince-oreille (ou perce-oreille) est en fait un prédateur précieux pour les vergers de pommiers, plutôt que des ravageurs terrifiants, rampants et dévastateurs, adjectifs qu'on leur attribue souvent. 

Dans l'édition de mai 2019 de la revue Biological Control, Robert Orpet, récemment diplômé d'un doctorat au Centre de recherche et de Vulgarisation sur les arbres fruitiers de l'Université de l'Etat de Washington, détaille les résultats de ses essais pluriannuels visant à faire la lumière sur le pince-oreille européen et son rôle dans la lutte contre les nuisibles des vergers. 

« Le pince-oreille mangent à peu près n'importe quoi, mais nous avons constaté que les pucerons sont en haut de la liste », a déclaré Orpet. « En mangeant des insectes nuisibles et en réduisant le besoin des producteurs de pulvériser des insecticides, le pince-oreille est un prédateur peu apprécié mais qui présente des avantages non négligeables pour l'agriculture. »

Omnivore timide et envahissant 
Envahissant les vergers et les jardins américains, le pince-oreille européen a été découvert pour la première fois à Seattle en 1907 et s'est répandu peu après sur le continent. Avec leurs corps ondulés et leurs pinces effrayantes, ils ont toujours souffert d'une mauvaise réputation.

« Les cueilleurs de pommes ne les aiment pas car ils ont tendance à se cacher dans les groupes de pommes », a déclaré Orpet. « Les agriculteurs les trouvent très souvent dans les fruits abîmés, et comme ils mangent surtout la nuit, il est difficile de voir de quoi ils se nourrissent. « Certains producteurs se demandent s'ils ne seraient pas eux-mêmes responsables des dégâts. »

Des scientifiques comme Orpet soupçonnent depuis longtemps que ces insectes soient d'importants prédateurs du puceron.

Des pommiers recouverts de « neige »
Orpet en est venu au pince-oreille grâce à ses recherches sur le puceron laginère, un ravageur ayant coûté à l’industrie de la pomme de Washington, environ 2,4 milliards de dollars. 
Gagnant son nom de leur manteau en fibres cotonneuses, le puceron laginère se nourrit des racines et des branches des pommiers, absorbe les nutriments et l'eau et provoquent des galles ou des excroissances anormales. Les infestations peuvent réduire la croissance des arbres et empêcher les fruits de se développer, tandis que les sécrétions collantes du miellat du puceron peuvent provoquer des infections fongiques.

À peu près de la taille d’une graine de sésame, les pucerons laginères de la pomme peuvent former des colonies duveteuses d’une longueur d’un mètre.

« Les mauvaises années, les invasions donnent aux pommiers une apparence de neige », a déclaré Orpet. « C'est à ce moment-là que les producteurs en prennent vraiment conscience. » Ils ont du mal à éradiquer ces pucerons avec des insecticides car il en existe peu qui soient réellement efficaces et aucun produit biologique n'existe actuellement. Des prédateurs bien connus, comme les coccinelles et les chrysopes, pourraient s'attaquer à cette population de pucerons, mais Orpet voulait savoir si le pince-oreille ferait une différence.

En travaillant avec Jessica Goldberger, une sociologue agricole du Département des Cultures et des Sciences du Sol de la WSU, Orpet a interrogé 15 arboriculteurs fruitiers et gestionnaires dans l'État de Washington, pour donner leur opinion sur le rôle de l'insecte.

La plupart des producteurs n'étaient pas certains que le pince-oreille puisse faire une réelle différence pour leurs cultures et d'autres les considéraient comme des organismes nuisibles mineurs. 
Au même moment, Orpet apprenait que le pince-oreille était dans les vergers de Washington. En travaillant avec des gestionnaires de quatre vergers commerciaux différents, Orpet s'est attelé à la capture de pince-oreille avec des pièges en carton.

Pour plus d'informations : 
Robert Orpet
Washington State University
Tél. : 847‑337‑4480
[email protected] 

Date de publication: