Afin de protéger les plans de tomates des virus CMV, TYLCV, ToMV, ToMMV, et TSWV, l’Université Martin Luther de Halle-Wittenberg (MLU, Institut de biochimie et de biotechnologie), de l’Institut de biochimie végétale de Leibniz (IPB, Département de traitement du signal moléculaire) et du Conseil national de la recherche italien (CNR, Institut pour une protection végétale durable) ont présenté une nouvelle méthode, assez originale.
Celle-ci consiste en une identification et une production rapide de vaccins « ARN » efficaces contre les agents infectieux.
Le virologue du CNR Vitantonio Pantaleo a révèlé à Fresh Plaza que « lors d’une infection, les cellules végétales agissent comme un réservoir de multiplication du génome du virus, c’est-à-dire de l’envahisseur. Pourtant, les plantes conservent la capacité de détecter ces envahisseurs. Des ciseaux enzymatiques spéciaux coupent les molécules virales étrangères. Ce processus produit une multitude d’ARN interférents viraux (ARNvS) qui se propagent dans la plante et s’associent aux protéines du groupe des Argonautes (AGO). VsiRNA guide les AGOs d’une manière spécifique à la séquence contre le génome viral médiateur de la dégradation et la désactivation. »
Ces études peuvent contribuer à réduire l’utilisation de produits chimiques dans l’agriculture au profit de l’environnement, des consommateurs, des producteurs et de l’ensemble de la chaîne alimentaire, conformément aux objectifs de l’Agenda mondial pour le développement durable des Nations unies.
Source : agrimaroc.ma