Alors qu’on a pu observer dans de nombreuses villes dans le monde des mouvements d’achats alimentaires frénétiques à l’annonce de la crise du COVID-19 et du confinement, que se passe-t-il pour les marchés alimentaires du Sud ? Comment les populations confinées ou non confinées s’approvisionnent-elles ? Comment les Etats, réagissent et se préparent sur la durée ? Comment les agriculteurs poursuivent leur production ? Quels risques pour les populations les plus vulnérables ? Face à la crise, comment se réorganisent et s'adaptent les systèmes alimentaires ? Autant de questions auxquelles les chercheurs du Cirad présents en Asie, en Afrique et en Amérique latine apportent des premiers éclairages.
A suivre dans les prochaines semaines sur cirad.fr dans le cadre d'une série d'analyses sur l'impact du COVID-19 sur la sécurité alimentaire.
Accéder à la 1ère analyse sur l'Inde où la crise exacerbe les problèmes de chômage, sous-emploi et précarisation du travail.
En Inde, plus de 80 % des emplois sont dans l'économie dite « informelle », sans contrat de travail, protection sociale, retraite...
Au début la crise fin mars, 1,3 milliard d'Indiens sont confinés. Toute l'activité économique est en péril. Après quelques jours, le gouvernement autorise le travail dans le secteur agricole qui emploie à temps complet ou partiel la moitié de la population active. Mais beaucoup sont des micro-paysans aussi travailleurs saisonniers en ville, où ils restent coincés, sans salaire, ni nourriture.
Une grande partie de la population s'appauvrit et n'a plus les revenus suffisants pour acheter de la nourriture.
Il est possible de contacter le CIRAD pour être mis en relation avec le 1er expert de cette série d'analyses, Bruno Dorin (New Dehli).
Pour plus d'informations :
CIRAD
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