Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Jan Van Luchene, Bruwier Potatoes :

« C'est peut-être une bonne chose de ne pas avoir eu les meilleurs rendements en Belgique cette année »

« Nous avons presque fini d'arracher les pommes de terre de primeur. Nous devons aussi commencer avec celles qui vont être stockées,  il s'agit notamment des variétés Fontane et Challenger. Mais le temps sec persistant signifie qu'on va devoir attendre et nous venons juste de pulvériser, ce qui rajoute donc trois semaines supplémentaires », explique Jan Van Luchene de Bruwier Potatoes, basée en Belgique.


Jan Van Luchene

Jan ne voit aucun problème de qualité cette année. Le poids des pommes de terre sous l'eau n'est cependant pas très élevé. « Donc, les dégâts d'arrachage pourraient devenir un problème. Mais il est trop tôt pour le dire, nous ne le saurons qu'une fois l'arrachage terminé. Cette année, le rendement a été moyen mais n'est certainement pas aussi bas qu'il y a deux ans. Il est également meilleur que l'année dernière ».

« Mais finalement c'est peut-être une bonne chose de ne pas avoir eu des rendements supérieurs. Surtout si l'on tient compte de plusieurs facteurs comme les conditions du marché et la pandémie de coronavirus. L'industrie de la frite connaît également, et pourrait encore connaître, des difficultés. Les prix quotidiens sont déjà catastrophiques, mais cela pourrait toujours être pire », déclare Jan.

Pression du marché
« La fin du CIPC est aussi un défi à relever. De nombreux producteurs ont donc choisi de ne pas expérimenter de nouveaux conservateurs. Ils optent pour un stockage de courte durée. Ces agriculteurs vident généralement leurs entrepôts en mars/avril. J'ai peur que le marché ne s'améliore pas avant janvier et qu'il y ait une pression sur le marché d'ici là. En tout cas, nous ne saurons combien de pommes de terre auront germé qu'une fois l'arrachage terminé. »

« Ne prenez pas de risques »
L'année dernière, Jan Van Luchene a utilisé le 1,4Sight comme alternative au CIPC dans deux entrepôts, et il est ravi des résultats. « Nous n'avons retiré les pommes de terre des entrepôts que fin juin. Notre première année d'utilisation de ce produit a été très positive. Mais cela ne compte pas automatiquement pour cette année. Il fait chaud maintenant et il pourrait y avoir moins de germination. C'est pourquoi nous avons décidé, il y a déjà un certain temps, de reporter l'arrachage et le stockage. Nous ne voulons commencer à stocker les pommes de terre que lorsque le temps sera plus frais, justement car nous utilisons ce nouveau conservateur. Nous ne voulons pas prendre de risques majeurs. Après tout, le temps sec actuel résout le problème ».

« Cette saison a été très inhabituelle. Les autres années, nous avons discuté des superficies et des rendements. Mais je pense que cela n'aura pas beaucoup d'importance cette année car le coronavirus affectera l'utilisation et les ventes. Comme c'est tellement imprévisible, nous devons attendre et voir. Nous ne pouvons pas faire de préparatifs. Malgré les défis auxquels nous avons été confrontés cette année, nous espérons que tout le secteur se portera mieux d'ici quelques temps », conclut Jan.

Pour plus d'informations :
Jan Van Luchene
Bruwier Potatoes 
1A Galge Street
B-8790, Waregem, Belgique
Tél. : +32 (0) 566 13 333
[email protected]   
www.bruwier.be