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Marc De Nale, Demain la Terre

La charte Demain la Terre fête ses 10 ans

Hier matin, une table ronde organisée par Demain la Terre s’est tenue en visioconférence sur la chaîne Youtube de l’association. Marc De Nale, Directeur Général de l’association, s’est dit très satisfait de l’évènement qui marquait les 10 ans de la charte Demain la Terre : « Nous avons eu des interventions de grande qualité et un croisement de regards autour des questions d’alimentation et de consommation responsable. Cela nous a permis de conforter les directions que nous avons prises depuis plusieurs années, et de mieux voir comment nous allons articuler la suite de notre action dans les mois et les années à venir ».

D’un club d’échange à un outil de certification
La création de l’association Demain la Terre il y a 16 ans est née d’une volonté de se rassembler et d’échanger autour du développement durable dans le secteur du frais. Depuis, l’association a parcouru bien du chemin. « Dans les quelques années qui ont suivi la création de Demain la Terre, il est très vite apparu la nécessité de donner un cadre aux échanges et de pouvoir communiquer sur ce qui a été fait dans les entreprises. De ce constat, est née la certification Demain la Terre. Trois années de travail intensif ont alors été nécessaires pour mettre en place les critères, le système de contrôle, faire les premiers audits pilotes sur le terrain etc. avant de lancer fin 2010, la toute première version de la charte permettant d’avoir les tout premiers produits certifiés ».  

Les 4 évolutions majeures de la charte Demain la Terre en 10 ans
Beaucoup d’évolutions ont façonné la charte sur les dix dernières années. Mais quatre d’entre elles principalement ont été structurantes : « Tout d’abord, nous avons introduit tout au long de cette décennie de très nombreuses nouvelles productions et situations de production, avec l’arboriculture, le maraîchage, la culture plein sol, sous-abris etc. De ce fait, la charte Demain la Terre compte aujourd’hui une grande diversité de systèmes et types de production ».

« Nous avons ensuite beaucoup travaillé sur l’équilibre des trois piliers du développement durable (environnement, social et économie). Au tout début, la majorité des critères de la charte était orientée sur l’environnement. Puis, au fil des années, nous avons renforcé les deux autres piliers en créant par exemple un groupe de travail orienté sur des sujets sociaux au sein de l’association ».

« Un autre temps fort de la charte se caractérise par l’intégration des produits transformés qui ont un référentiel dédié et une charte dédiée qui rassemble tous les critères du développement durable, avec notamment des exigences pour des ingrédients naturels et responsables dans les recettes ».

« Enfin, il est important de souligner cette dynamique d’amélioration continue dans laquelle la charte s’est inscrite depuis le début de sa création. Nous voulons aller toujours plus loin dans nos exigences et au-delà du cadre législatif. Les producteurs qui ont adhéré à cette dynamique sont également dans cette logique de progrès. C’est grâce à cela que nous avons par exemple atteint les -30 % d’utilisation de pesticides sur les 7 dernières années, certains producteurs de plus en plus nombreux parviennent à produire sans utilisation de pesticides chimiques, ou arrivent à créer des rotations plus longues ». 

Augmenter la visibilité de Demain la Terre : principal objectif des années à venir
Une des principales conclusions de la table ronde fut cette nécessité désormais de faire connaître le label auprès des consommateurs : « En ce qui concerne le fond, nous avons atteint nos objectifs. Maintenant, il est nécessaire d’augmenter la visibilité du label auprès du consommateur. Nous devons absolument porter ce message de manière collective. Communiquer autour du label et l’asseoir dans le paysage de la consommation est l’enjeu des mois et années à venir. Le label Demain la Terre doit devenir la référence dans la consommation. Car il s’agit vraiment de la démarche qui apporte le plus de garanties en termes de développement durable pour le consommateur (source CTIFL) ».

L’internationalisation de la démarche : un volet qui prend de l’ampleur
Le volet internationalisation de la démarche, de plus en plus marqué, est également un aspect qu’il faudra prendre en compte dans les années à venir. « Le contexte que l’on vit actuellement ne concerne pas uniquement la France. Rassurer le consommateur en quête de transparence et regagner sa confiance n’est pas qu’une préoccupation française. Nous le voyons avec nos différents partenaires étrangers, on sent qu’au-delà des frontières, les producteurs se posent les mêmes questions que nous et cherchent à mettre en place les mêmes dispositifs que nous. Nous sommes de plus en plus sollicités par des producteurs étrangers. Il faut donc rester attentifs car on sent bien qu’il y a un enjeu également à l’international et que nous devons aussi apporter des réponses à ce niveau-là ».

Pour plus d’informations : 
Marc De Nale
Demain la Terre
[email protected]