Si le marché de la banane, et plus exactement le marché rungissois n’est pas aussi bon qu’il devrait l’être à cette époque-ci « il reste tout de même correct », pour Alain Alarcón, Président de Banagrumes, société multi-spécialiste du fruit, basée sur le MIN de Rungis. « Le marché de la banane est assez disputé actuellement car le marché français a fortement augmenté en tonnage ces dernières années ». Actuellement la marchandise ne manque pas et des prix en baisse ont été annoncés pour cette semaine. « L’origine africaine est au sommet de sa production et celle des Antilles s’intensifie également. L’Equateur, de son côté, a expédié beaucoup de marchandises ces dernières semaines ».
La société, qui fournit les détaillants d’Île-de-France ainsi que des grossistes situés en région parisienne et en province, commercialise 70 à 75 % de bananes des Antilles françaises et mûrit 1 % du marché français, soit l’équivalent de 7 000 tonnes.
La banane origine Colombie rejoint la gamme Orlana
Après la mangue, l’avocat, la grenade et le kiwi, c’est au tour de la banane de rejoindre la famille Orlana, sa seconde marque propre lancée fin septembre dernier. Banagrumes élargit ainsi sa gamme et propose la banane Fairtrade d’origine Colombie qui se veut être une réponse au souhait des consommateurs de consommer de façon plus engagée. « Nous avons mis en place au mois de février la banane Fairtrade Orlana en commerce équitable Origine Colombie anticipant ainsi une demande croissante des consommateurs pour une banane plus vertueuse, plus durable. »
Photo fournie par Banagrumes
Sur le choix de l’origine, Alain Alarcón, explique « C’est une origine assez proche des Antilles françaises ce qui fait gagner quelques jours de voyage sur le fret maritime par rapport à une autre banane d’Amérique du Sud, et d’un point de vue gustatif, elle est très proche de la banane antillaise ». Autre argument de poids, pour la société qui dispose de sa propre murisserie, la banane colombienne nécessite la même durée et les mêmes techniques artisanales de murissage que sa cousine antillaise. De plus, une fois mûrie, « elle évolue très bien sur les tables de nos commerçants ».
Alain Alarcón / Photo fournie par Banagrumes
« Nous avons également d’autres développements relativement récents faits en Colombie en bio qui prennent tranquillement leur rythme de croisière », conclut Alain Alarcón.
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