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Une approche durable de la lutte intégrée contre les ravageurs

Aujourd'hui plus que jamais, les herbicides, fongicides et insecticides conventionnels font l'objet d'un examen minutieux, et les réglementations se durcissent.

« Remplacer complètement les produits chimiques de synthèse est impossible », a déclaré Nicholas Body, directeur technique européen d'Alltech Crop Science (ACS). « L'avenir des programmes de lutte intégrée contre les ravageurs (IPM) inclura les meilleures tactiques issues de différentes approches, notamment via des technologies nutritionnelles et naturelles, permettant aux producteurs de réduire les intrants tout en maintenant la qualité des cultures et en améliorant les mesures de durabilité. »

La tendance mondiale actuelle chez les détaillants étant d'être très stricts sur les résidus chimiques, il est indispensable d'élaborer de meilleurs programmes, incluant tous les types de technologies. « L'utilisation d'outils de détection, comme la modélisation des maladies, et de prévention, comme les éliciteurs de défenses naturelles, nous permettra d'augmenter la qualité de la récolte avec une utilisation minimale de pesticides conventionnels », a déclaré M. Body.

Un régime nutritionnel équilibré est une composante essentielle d'un programme de lutte intégrée efficace. « Une plante en mauvaise santé, d'un point de vue nutritionnel, n'est pas en mesure de se défendre contre une attaque éventuelle de pathogènes », a déclaré M. Body.

Les plantes saines ont plus de chances de résister aux attaques des maladies, et les micronutriments biodisponibles peuvent soutenir les défenses inhérentes des plantes. « Si vous faites croire à une plante qu'elle va être attaquée, elle développera ses propres voies métaboliques pour combattre la maladie », explique M. Body.

Cependant, les plantes ne sont pas naturellement proactives. « Ce sont des organismes réactifs », poursuit Nicolas Body. « Quelque chose doit déclencher la réaction d'une plante pour qu'elle soit défensive, contrairement à un système immunitaire qui peut réagir tout seul. En utilisant des produits biologiques, tels que des nutriments et des activateurs, nous pouvons susciter une réponse chez la plante. »

La gestion efficace des cultures évolue vers une gestion plus proactive des intrants. « On nous a appris à scruter les champs, à trouver ce qui ne va pas et à le réparer », a déclaré Nicolas Body. « Nous passons à une nouvelle perspective où nous pouvons agir sur la santé des plantes et du sol au lieu de traiter les maladies. »

Une meilleure gestion des nutriments, en particulier de l'azote, est un des axes de ce mouvement, et elle est cruciale pour la durabilité. L'objectif est de réduire la quantité d'engrais appliquée aux champs et, espérons-le, d'améliorer l'environnement en minimisant les apports d'azote excédentaire.

De nombreux agriculteurs européens sont confrontés à des sols qui se sont appauvris au fil des années de production. Ceux-ci ne peuvent pas toujours assurer un équilibre parfait entre les nutriments exportés et la fertilisation apportée. Avec la diminution de la matière organique et des microbes bénéfiques, le sol perd également sa capacité à jouer le rôle de tampon. Heureusement, les approches de gestion conservatrice et régénératrice des sols sont en plein essor, et la plupart des agriculteurs les mettent en œuvre.

Pour Body, l'approche globale du système sera la plus utile aux agriculteurs à l'avenir. « Nous continuons à étudier comment et quand utiliser les produits biologiques - qu'il s'agisse d'activateurs naturels, de micronutriments foliaires, d'inoculants naturels ou de biofongicides - avec les méthodes conventionnelles dans les systèmes de culture pour aider les producteurs à gérer l'environnement », a-t-il expliqué. « Au fur et à mesure que le marché progresse, nous constatons une gestion accrue de morceaux de plus en plus petits du dispositif global. »

Pour plus d'informations :
AllTech
www.alltech.com/cropscience

Date de publication: