La société perpignanaise STM BIO vient de commencer la campagne abricot avec les toutes premières variétés précoces Colorado et Wonder Cot en provenance de Millas dans les Pyrénées-Orientales, issues d’une exploitation portée par la 3e génération. Suivront prochainement d’autres variétés typiques du terroir : Big Red, Royal Roussillon, Spring Blush et Orange Ruby, reconnaissables à leur célèbre facette rouge.
Petite nouveauté cette année pour STM BIO qui devient metteur en marché d’un groupement de producteurs en plus de sa production propre, comme l’explique Michael Sanchez Escriva. « Au-delà de passer les terrains en conversion, d’effectuer des rachats au sein de la famille pour assurer une continuité sur les différents terroirs et notamment sur la partie production/commercialisation, nous avons eu l’opportunité le mois dernier de devenir metteurs en marché d’une SICA locale de 8 producteurs. Notre objectif est d’accompagner les producteurs en apportant une alternative à leur force commerciale historique et actuelle. De par notre expérience, nous avons les clefs des portes sur le marché de la Bio, que ce soit sur des centrales du réseau spécialisé, sur des magasins en direct ou sur des grossistes. »
© STM BIO
Prix élevés en début de saison
La saison de l’abricot commence avec des ventes fluides et des prix élevés. « Nous avons démarré l’abricot il y a une semaine et avons réussi à obtenir une juste rémunération pour le producteur et le consommateur, avec un prix fixé à 4 euros. »
Côté conditionnement, les plus gros calibres sont commercialisés en plateau mais également en vrac standard (6 kilos) pour la partie grossistes et magasins. Les barquettes sont réservées aux calibres plus petits principalement à destination des supermarchés.
Priorité à la fraîcheur et à la qualité
Chez STM BIO la qualité et la fraîcheur des produits sont primordiales, la récolte s’effectue donc seulement quand le fruit a atteint sa maturité optimale. « Notre but n’est pas d’être les premiers à commencer une ligne ou une variété, les clients doivent avant tout s’y retrouver en termes de saveurs. Nous ne commençons à cueillir qu’au moment où le taux de sucre du fruit est idéal et cette année le taux de Brix est excellent pour les abricots, entre 15 et 20. »
Et pour garantir la fraîcheur les produits sont récoltés le matin et acheminés directement en station de conditionnement pour ensuite être expédiés chez le client. « Nous travaillons en flux tendu, il n’y a aucune conservation en frigo. La récolte se fait à la demande et nous établissons le plan de récolte le jour même avec le producteur. »
Si 25 à 30 % de pertes sont à déplorer sur les abricots suite aux gelées du mois d’avril, STM BIO clôturera l’année avec 30 hectares en production locale et propre (fruits à noyau, fruits à pépins et maraichage) et près de 100 tonnes tout cumulé avec la SICA.
© STM BIO
Une production valorisée à 100 %
Pour éviter les pertes, STM BIO collabore avec des transformateurs pour les produits hors calibre, déformés ou trop mûrs et valorise ainsi la totalité de la production. « En tant que producteurs nous sommes conscients qu’il n’y a pas que des fruits standardisés sur l’arbre donc nous valorisons également les fruits que nous ne pouvons pas écouler sur les canaux traditionnels. Nous avons développé une ligne commerciale sur la partie industrie et travaillons avec des transformateurs locaux pour la fabrication de confitures, de jus et de nectars ».
Les produits STM BIO s’exportent
STM bio s’impose également à l’export, essentiellement en Angleterre et en Belgique. Cette année, après les cerises, c’est au tour de l’abricot de traverser les frontières. « Ce sont des clients qui recherchent surtout une qualité visuelle et gustative, qui travaillaient auparavant en direct avec l’Espagne mais qui ont maintenant choisi de travailler avec nous. »
Pour plus d’informations :
STM BIO
[email protected]
https://www.stmbioandco.com/
LinkedIn