« Le marché de l’endive s'est effondré après une bonne période. La météo est clémente depuis deux semaines et cela a considérablement affecté le marché, tant en volume qu'en prix », explique Charles Cattoir de Primalof en Belgique. « Néanmoins, cette baisse n'est pas anormale. Le marché diminue habituellement lorsque les températures dépassent 20°C. Je pense que la plupart des entreprises de notre secteur sont préparées à cela. Nous avons eu une période très chargée et nous avons désormais le temps d'entretenir nos machines et d’investir dans la saison à venir. »
Charles est plutôt satisfait des deux dernières années. « Nous avons vu de beaux volumes vendus à un prix équitable. Notre secteur avait vraiment besoin d'une bonne saison. Il y a cependant eu, comme d’habitude, une pénurie d’endives. En octobre et novembre derniers, beaucoup moins d’endives ont été récoltés et cela a affecté le marché. Nous étions constamment à la recherche du bon équilibre, car nous sommes dans une position où nous devons tenir nos promesses envers nos clients. »
« Les endives, qui poussent en ce moment sur le terrain, ont reçu beaucoup d'eau, parfois trop. Cela se présente bien jusqu'à présent, mais nous ne sommes qu'au début de la saison et beaucoup de choses peuvent encore arriver », explique Charles. Primalof fait une estimation, avant les semis, en fonction de la demande du client. « Nous voulons un équilibre sain du marché, sinon le secteur est condamné. En même temps, les clients doivent pouvoir compter sur nous. »
Selon Charles, Primalof a de nombreux projets d'avenir. « Nous allons nous concentrer sur l'amélioration du processus de production, afin de le rendre plus efficace. Nous sommes également toujours à la recherche d'innovations dans le secteur. C'est pourquoi nous demandons aux fournisseurs comment ils envisagent l'avenir. Bientôt, nous installerons également un nouveau système de refroidissement durable. Notre objectif est de maintenir la qualité et de ne pas nous concentrer uniquement sur les volumes. Pour y parvenir, il faut penser à l'avenir et investir. »
« Nous allons tranquillement et régulièrement développer l'entreprise, certainement en termes de périmètre. Nous allons également nous préparer pour les années à venir. Nous pouvons y parvenir ensemble, en tant que secteur, en veillant à ne pas avoir une offre excédentaire. L'endive belge est un produit de qualité et elle doit le rester », conclut Charles.
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Charles Cattoir
Primalof
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