Avec une production amputée de moitié suite au gel d'avril, le chiffre d’affaires national reculerait d’un tiers au 1er août 2021, malgré la hausse des cours.
La demi-récolte se confirme par rapport à la moyenne 2016/20, conséquence de la chute de la production, malgré la hausse des cours.
Une demi-récolte en 2021
« Au 1er août 2021, une demi-récolte se confirme par rapport à la moyenne 2016-2020. Il s’agirait de la production la plus faible depuis 42 ans. Le gel printanier historique a touché toutes les régions productrices, et plus durement le couloir rhodanien. Les variétés les plus tardives comme le Bergeron, essentiellement localisées en Vallée du Rhône, sont les plus touchées », selon le rapport Agreste.
Chiffre d'affaires national en recul : la hausse des cours de compense pas la baisse de production
Conséquence de la chute de production due aux sévères gelées d'avril, le chiffre d’affaires national recule d’un tiers en 2021 par rapport à la moyenne 2016-2020. La hausse des cours n'a pas réussi à compenser la forte baisse des quantités produites.
« En juillet 2021, malgré l’arrivée sur les étals de variétés tardives comme Rouge du Roussillon ou Bergeron, la demande se montre peu intéressée, en raison d’un climat frais et pluvieux. » Le marché est fluide et stocks sont faibles. Côté prix, bien qu'en baisse d'une mois sur l'autre « se maintiennent à des niveaux élevés ».
« En juin 2021, les cours sont orientés à la hausse (+ 12 % sur un an et + 45 % par rapport à la moyenne 2016-2020). En début de mois, la qualité hétérogène des fruits amène les opérateurs à écouler les lots en « abricot confiture ». La demande est absente et des stocks se forment. Puis, avec l’arrivée sur le marché de variétés plus gustatives et une météo plus estivale, la demande augmente. Les mises en avant se positionnent sur les abricots français qui remplacent la production espagnole. Le marché est fluide. Les ventes sont actives à l’exportation, notamment vers l’Allemagne. »
Pour plus d'informations :
agreste.fr