La saison des cerises touche à sa fin. A côté de l'offre nationale dominante, les importations européennes représentaient uniquement des cas isolés. Seuls des fruits plus gros étaient disponibles, dont la qualité était généralement toujours convaincante. Les Kordia et Regina du marché intérieur ont souvent suscité une belle demande en fin de campagne. Les détaillants ont rarement été amenés à modifier leurs prix. Même à Munich, où la demande a diminué en raison d'une baisse de qualité, les prix sont restés constants dans la plupart des cas.
Graphique : BLE
Pommes
Les expéditions en provenance d'outre-mer étaient évidemment limitées. Les caractéristiques organoleptiques ont rarement laissé à désirer. Les livraisons allemandes ont prédominé dans ce domaine ; en particulier, les variétés Delbarestivale et Elstar ont gagné en importance. La commercialisation est restée globalement calme.
Poires
Les Santa Maria turques et italiennes ont dominé les ventes. Les premières Santa Maria espagnoles et Williams Christ françaises sont aussi arrivées. La demande a été plutôt favorable, mais n'a pas pu suivre l'augmentation de l'offre. En conséquence, les prix ont fréquemment baissé.
Raisins de table
La présence de Sultana turcs a augmenté massivement, entraînant une baisse de leurs prix. Le Crimson Seedless de Turquie a été de plus en plus disponible. À Francfort, les importations d'Algérie et d'Ouzbékistan sont apparues sporadiquement. Les fruits égyptiens avaient presque complètement disparu du marché.
Fraises
Les produits nationaux ont dominé l'assortiment ; les produits polonais, belges et néerlandais sont arrivés sporadiquement. Les quantités disponibles ont permis de satisfaire une belle demande. Celle-ci était particulièrement forte les premiers jours de la semaine. Puis, vers le week-end, en raison du mauvais temps, les livraisons ont faibli. Seules les qualités exclusives ont pu conserver leurs prix antérieurs.
Abricots
La saison est sur le point de se terminer : l'offre et la demande se sont resserrées. Les offres françaises ont constitué la base de l'éventail des marchandises, suivies par les produits turcs, italiens et, surtout, espagnols, en termes d'importance. Les produits nationaux goûteux coûtaient 5,50 € par kg à Francfort et ont rapidement trouvé des acheteurs. Bien que la disponibilité soit limitée, elle correspondait à la demande. Par conséquent, les prix sont souvent restés à leurs niveaux précédents.
Pêches et nectarines
Les expéditions espagnoles et italiennes ont été la base de l'assortiment. Les marchandises turques et françaises avaient un caractère plutôt complémentaire. Les produits français, en particulier, étaient toujours de bonne qualité et donc un peu chers. Les négociants ont rarement été mis sous pression, de sorte qu'ils ont pu maintenir leurs prix antérieurs. Des augmentations de prix ont même parfois été possibles.
Prunes
L'offre a été très variée, avec une prédominance des Cacak's Schöne nationales et moldaves. Dans l'ensemble, la disponibilité était suffisante pour répondre à la demande. En raison des livraisons prolongées, les négociants ont été contraints de temps à autre d'ajuster leurs prix à la baisse.
Citrons
Les variétés espagnoles Verna et sud-africaines Eureka ont prédominé, les importations d'Argentine complétant l'offre. La disponibilité était suffisante pour satisfaire l'intérêt parfois enthousiaste. Les prix ont varié : les fruits espagnols ont connu une hausse, tandis que les produits sud-américains sont devenus plus chers. Une tendance similaire a été observée dans les rabais.
Bananes
L'offre n'a pas toujours été en parfaite harmonie avec les ventes. La demande a baissé dans certains endroits. D'une part, il y avait encore des gens en vacances dans certaines zones, et d'autre part, les fruits d'été étaient davantage ciblés par les clients. Des rabais ont été accordés ici et là, touchant toutes les marques.
Chou-fleur
Les lots nationaux ont dominé, les lots belges, néerlandais et espagnols ont complété le marché. En règle générale, la qualité était convaincante. La demande peut être qualifiée d'assez favorable, avec des calibres plus importants. Les prix n'ont pas changé de manière significative. À Francfort, les produits espagnols présentaient des problèmes de coloration. Les produits nationaux étaient quelque peu plus inégaux que les produits belges et néerlandais.
Laitue
Dans le cas de la laitue iceberg, les lots nationaux ont prédominé et les produits néerlandais ont complété le tableau. À Berlin, on trouvait également des produits espagnols. La rareté des produits a entraîné une hausse des prix dans de nombreux endroits. La hausse des prix s'est produite dans certains endroits en début de semaine. Mais dans certains cas, les prix ont également augmenté progressivement. La présence des lots nationaux a diminué, tandis que les lots belges ont gagné en importance. Les articles belges ne laissaient rien à désirer en termes de qualité, et leur prix pouvait atteindre 17 € par lot de 12 unités. Les produits nationaux étaient moins chers, mais leur qualité n'était pas constante.
Concombres
Les concombres locaux, belges et néerlandais constituaient la base de l'assortiment. La demande a été satisfaite sans difficulté. Les négociants ont rarement été amenés à modifier leurs prix initiaux. S'il y a eu un mouvement à cet égard, il a été minime. Les mini concombres provenaient du marché intérieur, des Pays-Bas et de la Turquie. Les affaires étant stables, les prix n'ont pas connu de changement significatif.
Tomates
Les approvisionnements ont été principalement composés de livraisons néerlandaises et belges. Globalement, la plupart des prix ont augmenté, dans certains cas assez fortement. Le prix des tomates cœur de bœuf était d'environ 19 € à Francfort et de 20 € pour une caisse de 7 kg à Hambourg. Les offres de tomates rondes ont coûté jusqu'à 14 € par caisse de 5 kg à Cologne.
Poivrons
Le même constat a été fait sur tous les marchés : les expéditions néerlandaises et belges ont chuté et la demande n'a pas pu être satisfaite de manière constante. Les prix ont donc augmenté, avec 20 € par carton de 5 kg, ce qui n'est pas rare pour les produits jaunes et rouges. Les clients se sont alors tournés vers les lots polonais, beaucoup moins chers, qui ont alors connu des rotations rapides.