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Michel Marchetto, Alpex :

« Une XVIIIe convention internationale de la banane réussie »

Du 26 au 29 octobre, l’industrie bananière s’est rassemblée à Guayaquil, en Équateur, afin d’assister à la XVIIIe convention internationale de la banane. L’événement était organisé par l'A.E.B.E (l’Association des Exportateurs de Banane d’Équateur). L’exportateur français Alpex y a assisté pour la première fois. Michel Marchetto, directeur commercial d’Alpex, indique que la convention a permis de prendre le pouls de toute l’activité de la filière banane. « Les nombreuses conférences organisées durant l’événement ont donné beaucoup de matière à réflexion en ce qui concerne les perspectives de demain. » 
 
Marchés potentiels  
« En tant que premier exportateur mondial de bananes, il faut que l’Équateur noue ou renoue des accords commerciaux avec des marchés potentiels, en particulier avec la Chine. La Corée du Sud et le Japon sont d’autres marchés potentiels importants. Vient ensuite la Russie, avec qui l’Équateur a perdu son SGP (Système généralisé de préférences) que donne la Russie, au sein de l’Union économique eurasiatique qu’elle dirige. » 
 
Coûts en augmentation  
L’augmentation des coûts des matières premières a été un autre point clé de la convention. « Il s’agit notamment des coûts d’emballage et de la perturbation de la chaîne logistique, notamment le manque de conteneurs au niveau mondial et l'explosion du prix du fret maritime. En tant qu’exportateur, notre principale préoccupation reste l’effet immédiat du manque d’espace maritime et les nombreux effets négatifs que cela entraîne sur les marchés, » indique Michel. 

Michel Marchetto, Ing. Marianella Ubilla, Presidente de l A.E.B.E et  C.E.O de Agzulasa, Ing. Pedro Álava, Ministre de l'Agriculture d' Equateur et Chihab Boubetra, Co-C.E.O. d'Alpex 
 
Ravageurs et maladies 
La menace des ravageurs et des maladies pour la culture du bananier est toujours présente. « Il serait avantageux pour l’Équateur de coopérer avec des pays voisins, en particulier la Colombie. A travers un accord régional, ils peuvent partager leurs expériences et apprendre les uns des autres. » 
 
Responsabilité partagée
La dernière question importante pendant la convention fut de savoir : Comment arriver à une « Responsabilité partagée », où le consommateur paie un prix équitable ou plus juste pour la banane ? 

« En raison des exigences en termes de certifications, les coûts de production augmentent, notamment à cause du remplacement des molécules chimiques interdites par l'Union européenne. Les supermarchés refusent de payer ces surcoûts. A ce propos, les producteurs d’Équateur, de Colombie, du Guatemala, d'Honduras, de Panama, de la République Dominicaine et du Costa Rica ont signé le 27 octobre le Grand Accord Régional pour la Responsabilité Partagée, à travers lequel ils sollicitent les supermarchés européens, britanniques et américains, pour qu’ils révisent les prix en accord avec l’augmentation des coûts globaux qui permettraient d’atteindre la durabilité. Comme nous allons lancer notre propre marque sur le marché Algérien, nous accordons toujours plus d’importance aux problèmes que rencontre la production avec qui nous travaillons toujours plus en collaboration. » 

Pour plus d’informations :
Michel Marchetto
Alpex
[email protected]    
www.export-alpex.com