Depuis hier, SFI Rotterdam dispose de nouveau de cerises chiliennes. Ces dernières années, la Chine a absorbé la plupart de ces cerises. Cet importateur - installé depuis cette année à Schiedam, aux Pays-Bas, avec vue sur la Meuse - a néanmoins continué à proposer des cerises chiliennes pendant la période précédant Noël. « Je me réjouis chaque année de ce moment. Le produit respire tout simplement la fête », explique Jan Marc Schulz avec enthousiasme.
« La Chine a, bien sûr, été l'étoile la plus brillante dans le ciel des producteurs de cerises chiliens ces dernières années. Mais, à l'approche de Noël, ils n'ont pas oublié l'Europe. Même si elle n'envoie pas les volumes auxquels nous sommes habitués. Il y a une quinzaine d'années, nous fournissions encore des cerises chiliennes préemballées aux supermarchés. Quand la Chine s'est ouverte, ces gros programmes ont été terminés. Mais nous en proposons chaque année pour Noël. Le moment le plus précoce de la saison dépend de la situation du marché. »
« À l'approche de Noël, les cerises chiliennes deviennent particulièrement populaires. Elles atteignent de meilleurs prix à ce moment-là aussi. Elles sont en effet chères, mais encore plus en Chine. J'espère donc que les consommateurs européens apprécieront toujours ces cerises. L'année dernière, en raison de la pandémie mondiale, les gens étaient plus enclins à acheter des produits de luxe. Ils les ont mangés à la maison. Il y a donc eu une bonne demande pour les cerises chiliennes. Nous espérons qu'il en sera de même cette année », déclare Jan Marc.
Selon lui, il est tout à fait possible de faire venir des cerises de haute qualité par bateau. « Toutefois, en raison de l'agitation qui règne sur le marché des conteneurs, il est pratiquement impossible de faire entrer des conteneurs avant Noël. Il semble que les compagnies maritimes n'aient pas non plus intérêt à améliorer cette situation. Je ne l'exclus pas, mais je préfère ne pas parier dessus. »
La logistique n'est pas le seul problème. La hausse du coût des matières premières et la pénurie de main-d'œuvre posent actuellement des problèmes au Chili. « C'est une chose à laquelle les producteurs doivent faire face assez souvent. La cueillette des cerises demande beaucoup de main-d'œuvre. Et les cerises sont les premières à être récoltées. Ces producteurs ne laissent plus partir leurs cueilleurs », poursuit Jan Marc. « La pénurie de main-d'œuvre sera donc probablement encore plus grave lorsqu'il faudra récolter les myrtilles chiliennes. »
SFI n'a aucune envie de devenir fournisseur de cerises à l'année. « Il y a d'autres acteurs pour cela. Mais nous aimons fournir des cerises chiliennes. Nous connaissons bien leur qualité. Et s'il y a de la demande, nous pouvons en fournir bien après Noël. Avec une demande suffisante et des prix adéquats, c'est possible jusqu'à fin février », conclut Jan Marc.
Pour plus d'informations :
Jan Marc Schulz
SFI Rotterdam
12B Mercuriusweg
3113 AR, Schiedam, NL
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