Fruit Logistica, l'un des plus grands salons internationaux du secteur des fruits et légumes, s'est tenu la semaine dernière, du 8 au 10 février, à Berlin. Il a rassemblé des participants du monde entier et a offert aux exposants une plateforme pour présenter leurs produits, actualités et nouer des contacts avec des acheteurs potentiels. Une édition qui a permis de découvrir les dernières tendances et innovations de l'industrie. Les exposants néerlandais ont connu globalement une bonne participation ; côté belge les exposants se sont dits soulagés après une saison hivernale difficile, tandis que dans le hall allemand les échanges étaient principalement tournés vers l'augmentation continue des coûts. Les stands polonais ont vu leur fréquentation augmenter après le déménagement vers le hall 27, alors que le stand britannique a été déplacé vers le hall 21. Les participants turcs, en revanche, ont été déçus de leur nouvel emplacement dans le CityCube/Hall B et se sont inquiétés de la faible fréquentation durant ces 3 jours de salon, tout comme les exposants français, principalement rassemblés dans le Hall 22. Les professionnels israéliens, eux, étaient heureux de retrouver leurs clients et d'en rencontrer de nouveaux, et les exposants nord-américains ont reçu beaucoup d'intérêt pour leurs produits et services. Malgré les les récents événements comme le tremblement de terre en Turquie et les restrictions de voyage, la foire berlinoise a été un succès pour de nombreux exposants, qui ont fait état de perspectives positives et optimistes pour l'avenir.
Reportage photo pavillon français
Pays-Bas : Fruit Logistica comme autrefois
Après l'édition d'avril, le salon de cette année a retrouvé ses couleurs d'antan. Même si on dénombre moins d'exposants néerlandais que les années précédentes, la participation était tout de même proche des éditions précédentes. Rassemblés majoritairement dans le hall 3.2, les exposants néerlandais était également présents dans le hall 1.2. La plupart se sont dits satisfaits de l'affluence et des échanges. Si d'ordinaire c'est le deuxième jour qui rassemble le plus de visiteurs, cette année fait exception puisque c'est durant le premier jour de la foire que les visiteurs se sont fait le plus nombreux.
Côté nouveautés, les dernières éditions faisaient la part belle aux emballages en carton, exception faite pour cette année ! Et côté échanges, ce sont les prix, mais aussi les coûts élevés tout au long de la chaîne qui ont été au centre des préoccupations. Les prix de l'essence et des conteneurs se sont peut-être quelque peu normalisés, mais les augmentations de coûts ont le plus souvent dépassé les prix de vente, ce qui exerce la pression nécessaire sur la chaîne. Si l'on ajoute à cela la situation économique, les ventes des produits les plus chers, tels que les fruits rouges, les produits exotiques et les produits biologiques, sont particulièrement sous pression. Les consommateurs achètent des quantités énormes de produits frais dans les promotions, mais les ventes régulières de ces produits sont à la traîne.
Le froid en Espagne a provoqué une forte baisse de l'offre de légumes de serre et de plein air, ce qui a fait grimper les prix en flèche ces dernières semaines. Les producteurs de légumes de plein air ne se plaignent pas non plus. La sécheresse qui a sévi en Europe a entraîné une baisse sensible des rendements, ce qui s'est traduit par des prix élevés. Les oignons se vendaient déjà à 80 cents le kilo pendant la semaine d'échange et les gens se demandaient déjà si la barrière magique de l'euro pourrait être atteinte cette saison.
Belgique : Ambiance positive chez les exposants belges
Le soulagement régnait parmi les exposants belges. Pour beaucoup, la période hivernale a été difficile, avec une production nettement inférieure. Chez les spécialistes de la tomate et de la fraise, il semble toutefois y avoir un peu d'espoir puisqu'une grande partie des producteurs reprennent la culture éclairée et les premiers volumes sont attendus en mars/avril. Mais la crainte qui refait toutefois surface est la possibilité d'une offre excédentaire.
La version « allégée » de l'année dernière a laissé place aux allées bondées de cette année. Beaucoup de professionnels se sont réjouis que la foire berlinoise ait retrouvé son mois de prédilection. « Le mois de février est idéal car il se situe entre les deux saisons. De cette façon, les foires de Madrid et de Berlin se complètent. »
Allemagne : Les tendances pandémiques au centre des discussions sur les stands allemands
Contrairement à l'année précédente, les exposants germanophones étaient représentés en grand nombre. Tous les acteurs de la chaîne de valeur sont confrontés à l'augmentation omniprésente des coûts. Selon le domaine de produits, la réticence des consommateurs à acheter en raison de l'inflation semble néanmoins se stabiliser à nouveau dans une certaine mesure. Afin de contrer cette tendance négative, plusieurs exposants confirment que des décisions stratégiques sont nécessaires de la part des politiques.
Après la pandémie, les tendances à plus long terme, telles que l'automatisation, les emballages innovants et la transformation accrue de produits frais, reviennent sur le devant de la scène. Les produits de commodité jouissent d'une popularité croissante.
Pologne : Le déménagement des stands stimule le trafic
Les stands polonais ont changé de place cette année. Du CityCube, au hall 27, pour le plus grands bonheur des exposants qui ont constaté un trafic beaucoup plus important qu'auparavant. Les exportateurs polonais de pommes ont fortement promu leurs stocks de Red Jonaprince, car la saison de la Gala était presque terminée. La tendance à la culture de la poire en Pologne était également visible, de nombreux stands présentant leurs poires ou leurs emballages de poires.
Royaume-Uni : Les fabricants de machines britanniques connaissent un boom commercial
Le stand du Royaume-Uni a également connu un déménagement. Du traditionnel du Hall 8.2 les exposants se sont retrouvés au Hall 21. Certains ont été déçus par la fréquentation du nouveau hall, beaucoup plus faible qu'auparavant.
WB Chambers a annoncé la création d'une nouvelle coalition de producteurs de baies, Team Berry, qui travaillera pour assurer un approvisionnement régulier et de qualité en baies britanniques.
Du côté des fabricants de machines les affaires se montrent florissantes. Une entreprise a même annoncé avoir investi 6 millions de livres dans un nouveau site de production l'année dernière. D'autres ont modernisé leurs machines et introduit de nouveaux logiciels.
France : un avis mitigé pour les exposants français
Après un Fruit Logistica légèrement différent l'année dernière, puisque reporté en avril, les exposants français attendaient beaucoup de cette édition. Malheureusement le salon n'a pas été à la hauteur des attentes. Dans le hall 22, qui rassemble la majorité des entreprises françaises, les premières impressions étaient mitigées. Si pour beaucoup d'exposants la première matinée a été « très calme » avec le « sentiment d'une présence moindre côté exposants », certains ont vu leur stand occupé durant les 3 jours.
L'après-midi, la fréquentation était légèrement plus marquée. Comme les autres années, le deuxième jour a été le plus fréquenté.
A noter, deux nouveaux exposants présents cette année. Certains ont présenté leurs nouveaux emballages en papier lancés l'année dernière, et d'autres des nouvelles variétés.
Reportage photo exposants français
Italie : Les tendances montrent une évolution vers le local, l'agriculture verticale et l'irrigation pilotée par les données
Une satisfaction générale a été ressentie chez de nombreux opérateurs italiens qui ont participé à au salon. On assiste ces dernières années à un certain changement de génération dans le secteur des fruits et légumes, notamment pour les entreprises étrangères. Dans le secteur des semences, le global a fait place, en partie, au local. Les emballages en papier et en matériaux dérivés de cellulose sont présents chez plusieurs fournisseurs.
L'agriculture verticale sort de sa coquille. Une tendance croissante représentée par de nombreux exposants lors du salon. Autre tendance : l'utilisation de données provenant de satellites pour gérer l'irrigation (et la fertilisation). En croisant ces informations « du ciel » avec celles « du sol », l'intelligence artificielle peut optimiser la consommation, améliorer les rendements et réduire les déchets, explique un expert en irrigation.
Beaucoup d'exposants italiens sont venus uniquement dans le but de rencontrer des clients et futurs clients. « Nous accueillons volontiers les nouvelles opportunités commerciales, mais l'événement nous sert surtout de moment pour consolider les relations. » Pour certains opérateurs, Fruit Logistica 2023 a montré davantage d'interactions entre les entreprises avec un focus sur la nécessité d'une comparaison en termes de croissance entre les entreprises de différentes nations. La création, au niveau international, de variétés clubs a favorisé cette comparaison. « Nous ne pouvons plus nous permettre de nous tromper sur un projet, une variété, une stratégie de marché, car cela signifie non seulement perdre de l'argent, mais aussi du temps et de la compétitivité, qui sont parfois plus précieux que l'argent lui-même. »
L'an dernier, la tenue de la foire au mois d'avril a posé quelques difficultés à de nombreux producteurs, notamment siciliens. Et cette année, malgré les dates habituelles, il semble qu'il y ait eu moins d'exposants et de visiteurs. « Peut-être que les coûts croissants et excessifs de la participation commencent à peser sur les entreprises qui veulent exposer. En outre, la quasi-totalité des foires alimentaires européennes ont lieu tous les deux ans, alors que Fruit Logistica est annuelle. Un événement qui, ajouté à d'autres expositions annuelles, commence à peser sur les budgets des entreprises. »
Espagne : Les signes de qualité mis en avant à Fruit Logistica 2023
Cette année, marquée par des pertes dans de nombreux secteurs fruitiers espagnols (des fruits à noyau aux figues), comme l'ont évoqué de nombreux participants à Fruit Logistica, et l'engagement en faveur d'aliments transformés 100 % naturels et sans additifs a attiré l'attention ; même si les produits frais sont restés la grande force des entreprises espagnoles. Les aliments récompensés par le prix de la saveur de l'année ont également occupé une place particulière dans l'offre présentée.
Outre les produits eux-mêmes, les développements espagnols en matière de machines et d'emballages se sont également distingués lors du salon, comme à chaque édition.
En l'absence de chiffres officiels, Fruit Logistica 2023 s'est clôturée avec le sentiment d'une participation espagnole (tant des exposants que des visiteurs) plus faible que lors des éditions pré-pandémiques. En effet, alors que la présence d'exposants espagnols était proche de 400 lors de l'édition 2019, 270 ont été confirmés pour l'édition de 2023, la Région de Murcie étant la plus forte et avec le plus grand nombre d'entreprises de toutes les régions espagnoles, avec 63 entreprises. Bien qu'il y ait eu toutes sortes d'opinions, de nombreux exposants ont exprimé une légère baisse du nombre de visiteurs sur leurs stands, le hall 18 étant peut-être le plus fréquenté.
Les vagues de froid ont laissé les cultures maraîchères espagnoles à un pourcentage très bas de leur capacité de production et des prix fous quelques jours avant le début de Fruit Logistica, ce qui a apporté une certaine tension commerciale à la foire en raison de la situation de pénurie. Les fruits mous, toujours en pleine saison pendant la célébration de cette foire, ont également montré une production plus limitée que d'habitude. Parmi les plus grandes préoccupations des Espagnols figurent les coûts de production élevés, la disponibilité de l'eau et donc l'investissement pour l'utiliser efficacement, ainsi que le besoin de main-d'œuvre.
Anecoop a été le seul Espagnol parmi les dix finalistes du Prix de l'innovation Fruit Logistica 2023 grâce à sa crème Brocomole, composée à 97 % de brocoli et d'avocat, qui a fini par remporter le 3e prix.
Bien que les produits frais soient restés le pilier des entreprises espagnoles, la production de produits frais coupés et de snacks continue de croître, ainsi que les produits transformés 100 % naturels sans additifs. Les principaux fruits et légumes avec des labels de qualité d'origine différenciée étaient présents à la foire, soulignant leur valeur différentielle au niveau international ; cette année avec l'ajout de la pêche Melocotón de Cieza, qui en 2023 pourra être commercialisée sous son IGP dans toute l'Union européenne, ainsi que la nouvelle marque Naranja Valenciana (orange de Valence) annoncée par l'IGP Cítricos Valencianos.
Grèce : Les avis sont partagés quant à l'effet du nouvel emplacement sur la fréquentation
Les Grecs ont également été déplacés de leur hall habituel et se trouvaient désormais dans le hall 8.2. Un « hall de passage » selon certains car jamais très fréquenté. Des avis mitigés également pour la première journée.
Turquie : Le changement de hall et le récent tremblement de terre occupent les esprits
Les exposants turcs ont été déplacés dans le CityCube/Hall B cette année et pas très satisfaits de ce nouvel emplacement. « Moins de trafic » que ce à quoi ils étaient habitués dans le hall 1.1 les années précédentes.
Naturellement, beaucoup d'exposants ont eu des difficultés à se rendre à Berlin, après le terrible tremblement de terre qui a frappé la Turquie la semaine dernière. Certains dirigeants d'entreprises n'ont pas pu prendre l'avion et ont dû faire appel à des représentants de l'entreprise résidant dans d'autres pays européens.
Israël : Un véritable succès pour les exposants israéliens
La technologie et les nouvelles variétés de raisins de table et de fruits à pépins proposées par Israël ont suscité un vif intérêt de la part des acheteurs potentiels.
Les entreprises israéliennes présentes au salon étaient heureuses de rencontrer leurs clients existants et de recevoir la visite de nouveaux clients.
Dans l'ensemble, elles décrivent la foire de cette année comme un succès. « Bien fréquentée » malgré une légère baisse du nombre de visiteurs le vendredi. La dernière matinée a été mise à profit pour visiter les concurrents, comparer les notes et faire quelques plans communs pour le reste de l'année, ont déclaré certains exposants.
Afrique du Sud : l'espoir d'une année 2023 plus stable
Les Sud-Africains étaient présents en force, comme toujours. Les producteurs des différents produits ont connu des difficultés liées aux conditions de culture, au climat, à l'emballage et à l'expédition. Ils espèrent que l'année 2023 sera plus calme.
Chine, Asie de l'Est et du Sud-Est : Le nombre de participants chinois reste considérablement inférieur à celui d'avant le Covid.
Bien que les restrictions de voyage de la Covid-19 aient récemment été levées pour les voyageurs chinois, le nombre de détenteurs de stands et de visiteurs chinois était encore considérablement inférieur à celui de 2019, l'année précédant la pandémie. Les entreprises chinoises ont invoqué le manque de temps pour planifier leur participation, ainsi que des retards dans la demande de visas pour l'Allemagne, pour expliquer leur absence. La plupart des détenteurs de stands chinois étaient des producteurs et des exportateurs d'ail, de gingembre, de pomelos, de châtaignes et de poires chinoises. Les prix du gingembre ont été élevés cet hiver, en raison d'une production moindre et d'une forte demande mondiale. Les prix à l'exportation des poires ont également atteint de nouveaux sommets ces derniers mois, grâce à une forte demande sur le marché intérieur chinois. Le marché international de l'oignon est également en feu, avec des prix de négociation très élevés.
Outre les exportateurs de fruits et légumes frais, la Chine était présente par le biais de différentes entreprises de technologie et d'innovation. Un grand développeur chinois de technologies et de machines de tri a participé au salon des machines au premier étage. En outre, une entreprise développant des dispositifs de suivi des données pour les expéditions internationales a présenté son équipe de vente internationale. Enfin, un producteur chinois de technologies de conservation des produits frais a participé à la manifestation dans le cadre du hall chinois.
Le commerce international et le développement des marchés ont été entravés par les réglementations strictes du Covid ; certains développements se sont poursuivis. Une entreprise chinoise de culture du shiitake qui exporte des billes de shiitake congelées pour la production régionale a récemment ouvert une usine de shiitake en Espagne et une autre en Pologne. Cela dit, les acheteurs chinois ne semblent pas avoir été très nombreux à participer au salon. Les exportateurs égyptiens d'agrumes vers la Chine ont indiqué que leurs contacts d'achat ont évité Fruit Logistica, préférant se rendre directement en Égypte ou dans d'autres régions d'approvisionnement pour visiter les vergers et les installations de conditionnement. Après deux saisons faibles, on s'attend cette année à une saison forte pour les agrumes égyptiens destinés à la Chine. Les producteurs kenyans demandent à ce que davantage de vergers soient certifiés pour les exportations d'avocats vers la Chine, qui ont été approuvées la saison dernière. Une société japonaise de sélection de semences qui ne peut pas exporter de fraises fraîches en Europe se réjouit de pouvoir désormais envoyer ses semences de fraises directement sur le marché européen.
Le Vietnam était bien représenté avec une dizaine de producteurs et d'exportateurs de fruits de la passion, de fruits du dragon et d'autres produits tropicaux. Au plus fort de la pandémie de Covid, les exportations du Vietnam ont été durement touchées par la rareté et le coût élevé du fret aérien. Récemment, avec le rebond du marché du voyage, les exportations ont repris. L'Indonésie n'était présente qu'avec deux entreprises : un exportateur de fruits exotiques et une entreprise spécialisée dans les solutions d'emballage durables.
Amérique du Nord : Les défis sont passés en revue, mais les exposants sont optimistes pour 2023
La plupart des entreprises nord-américaines étaient situées dans le hall 23, quelques-unes étant dispersées dans différents halls. Le nombre d'exposants des États-Unis et du Canada semblait assez similaire à celui des années précédentes. Cependant, ils étaient tous d'accord pour dire que la fréquentation du salon n'était pas revenue aux niveaux pré-pandémiques. Malgré la baisse de fréquentation, la plupart des exposants étaient satisfaits de l'intérêt suscité par leurs produits et services. Quelques exposants qui exposaient pour la première fois ont été enthousiasmés par l'attention internationale portée à leurs produits. Ils ont notamment déclaré : " Une première expérience étonnante ", " beaucoup de nouvelles opportunités " et " c'est génial de voir un large éventail de clients du monde entier ".
En plus des exposants, un certain nombre d'entreprises américaines et canadiennes étaient présentes en arpentant le salon. Elles étaient particulièrement intéressées par les tendances européennes, car ces tendances se transposent généralement en Amérique du Nord dans quelques années.
De nombreux exposants ont expliqué que 2022 avait été une année très difficile en termes de logistique et d'augmentation des coûts tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Cependant, ils étaient également optimistes pour 2023 et espèrent que la situation s'améliorera. Ils étaient tous d'accord pour dire que la logistique est beaucoup plus fluide par rapport à l'année dernière.
Amérique du Sud : Une atmosphère positive parmi les exposants
Les pays d'Amérique du Sud ont connu un salon très actif cette année, de nombreux exposants ayant commenté qu'ils étaient satisfaits des pistes de vente. Les halls des Amériques, les halls 23 et 25, ont été très fréquentés les deux premiers jours. Les passages entre les stands ont commencé à se remplir dès le milieu de la matinée du premier jour, avec des foules de visiteurs se rendant à des réunions.
Les producteurs et exportateurs du Mexique, du Pérou, du Guatemala, du Chili, du Brésil, de l'Équateur, du Costa Rica, de la Colombie, de la République dominicaine et de l'Argentine avaient de nombreuses sociétés au salon, avec un large éventail de fruits et légumes ainsi que de légumes racines exposés et disponibles à la dégustation.
Le Panama et le Honduras n'avaient chacun qu'une seule entreprise avec un stand. Malgré cela, ils étaient satisfaits de l'intérêt et des ventes potentielles qui ont suivi le salon.
Le pavillon du Pérou était une ruche d'activité avec des producteurs et des exportateurs qui mettaient en avant leurs atouts. Ils ont fait remarquer que tous leurs clients les interrogeaient sur la situation politique au Pérou ainsi que sur les émeutes et leurs effets sur les exportations.
Les exportateurs et les producteurs ont déclaré qu'ils étaient francs et honnêtes avec les clients et que, bien que certaines entreprises aient été contraintes à des arrêts forcés, ils faisaient tout leur possible pour assurer la circulation des exportations.
Horticulture : Moins d'entreprises horticoles présentes
De nombreux acteurs du CEA étaient à nouveau présents à la Fruit Logistica. Toutefois, il est remarquable que le nombre d'entreprises horticoles ait considérablement diminué cette année. Les fournisseurs de serres de l'UE ont indiqué qu'ils constatent une baisse des investissements sur le marché. En revanche, les fournisseurs de technologies ont constaté une augmentation drastique des serres à faible technologie, notamment au Maroc et au Mexique. Il est remarquable que les serres low-tech (tunnels, serres à filet, etc.) puissent désormais obtenir une qualité aussi correcte avec de simples ajouts tels que des capteurs. En outre, les fournisseurs de fermes verticales sont toujours en activité, bien que le secteur connaisse un certain recul en termes d'investissements et de faillites. De nombreux fournisseurs de systèmes de fermes verticales ont laissé entendre qu'ils se concentraient principalement sur le marché nord-américain, car ils n'y voient pas encore de baisse d'intérêt.
Prochain marché mondial sur la pomme : vendredi 17 février