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Banane : la Martinique ouvre la voie du bio

« Nous sommes actuellement en essai. Peut-être que d’autres exploitations se convertiront au bio dans les années à venir », indique Ralph Renciot, gérant de l’exploitation Bioban du groupe Lareinty, qui détient 10 % de la production de bananes de Martinique. Pionnier du bio sur l’île à travers son exploitation Bioban (depuis maintenant 3 ans) le groupe veut montrer que « cultiver du bio c’est possible », comme l’explique Laurent Gervais, Directeur Technique du groupe Lareinty. 


Ralph Renciot, gérant de l’exploitation Bioban 


Laurent Gervais, Directeur Technique du groupe Lareinty


Agroforesterie, Bio, HVE (qui représente aujourd’hui 15 % de la production), la banane tricolore a opéré un virage vers une production plus durable il y a de ça 5 ans 

Sur l’exploitation « test » 100 % bio qui compte près de 20 hectares, Bioban pourrait devenir une référence et ainsi ouvrir la voie à d’autres producteurs désireux de modifier leurs pratiques culturales. « Ce n’est pas évident, car qui dit bio dit une maitrise plus importante concernant les maladies ou encore pour les activités au champ, tout doit être plus précis ! Nous essayons de nous spécialiser dans le bio », poursuit Laurent. 



Sur les 152 000 Tonnes produites en 2022 en Martinique le groupe Lareinty en produit 17 000 tonnes dont 680 tonnes pour Bioban, également certifiée HVE niveau 3.

Des conditions favorables à la culture bio   
Un modèle rendu possible selon Laurent Gervais grâce aux conditions climatiques « plus appropriées » de la zone sur laquelle est implantée l’exploitation. « Là où nous sommes, dans le sud de l’île, la pression de la cercosporiose noire est moins forte car il y a moins de pluie et moins d’humidité. Nous voulons montrer qu’il est possible de faire du bio dans des zones qui le permettent et contrôler certains pathogènes qui malheureusement existent toujours ». 


Pour lutter contre la cercosporiose noire, l’exploitation Bioban mise notamment sur l’effeuillage ou encore l’huile bio

Mais Bioban ne compte pas s’arrêter là puisque puisqu’elle souhaite poursuivre le développement du bio et ainsi atteindre des tonnages plus conséquents dans les prochaines années.