La récolte sud-africaine de macadamia commence vers le mois de février et se poursuit jusqu'en septembre. Le pays compte 72 652 hectares de production.
Les conditions météorologiques ont été pour la plupart favorables et l'Afrique du Sud a livré une nouvelle récolte exceptionnelle. Le rendement total a dépassé les 68840 tonnes de l'année dernière (2022 réel) pour atteindre 81 556 tonnes (2023 prévisionnel).
« La croissance est due à l'augmentation du nombre d'arbres entrant en production. La qualité a été moyenne dans l'ensemble, avec quelques cas de dégâts plus importants causés par les insectes. En général, la récolte semble bonne », selon Roelof van Rooyen, directeur de Marquis Macadamias.
La récolte sud-africaine se fait principalement à la main, et non mécaniquement. Les noix mûres tombent au sol et sont ensuite ramassées à la main ou à la machine. Certaines variétés nécessitent une pulvérisation d'Ethepon pour forcer les noix à se détacher des branches et à tomber au sol afin d'être ramassées.
Marquis Macadamias transforme les noix en cerneaux qui sont vendus aux clients qui les valorisent ensuite. Marquis Macadamias dispose toutefois d'installations en Australie qui torréfient et enrobent les noix pour les vendre sous la marque Marquis et à des clients externes. Ses principaux marchés d'exportation sont l'Union européenne, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Chine.
« La demande a diminué par rapport aux années précédentes en raison de la crise économique mondiale et du Covid. Les macadamias sont un produit de luxe et ont malheureusement souffert de la réduction du pouvoir d'achat. Dans le même temps, la récolte mondiale augmente, ce qui rend les tendances de l'offre et de la demande défavorables aux producteurs de macadamias ».
« Mais grâce à l'augmentation de l'offre, l'industrie de la macadamia pourra désormais se développer pleinement dans le secteur des ingrédients alimentaires, puisque le prix plus bas rend plus attrayante son inclusion dans les barres aux noix, les confiseries et les céréales. Les prix ont atteint leur niveau le plus bas depuis dix ans au niveau mondial, mais ils se sont stabilisés. La demande reprend, tant pour les cerneaux que pour les noix en coque, mais il faudra un certain temps avant que le marché ne se rétablisse complètement. L'évolution des conditions du marché exige de nouvelles stratégies de commercialisation et de l'innovation. C'est là que l'expérience et l'expertise de Marquis Marketing, la branche marketing de Marquis Macadamias, jouent un rôle essentiel. Sur ce marché, il est prudent d'établir les bons partenariats et les bonnes relations qui garantiront la stabilité et la durabilité pour tous les acteurs. Les agriculteurs et les transformateurs ont réalisé des investissements substantiels au cours des dernières années et il est essentiel que l'industrie continue à offrir de bons rendements aux producteurs, tout en stimulant la demande du marché. »
Seuls 2 % environ des macadamias produites en Afrique du Sud sont généralement vendues et consommées dans le pays, car le marché de l'exportation a toujours été plus intéressant, et la population aisée relativement peu nombreuse de l'Afrique du Sud fait que la demande a été faible.
« La baisse des prix entraîne toutefois une reprise de la demande de au niveau local. L'intensification des efforts de marketing commence également à porter ses fruits, car de plus en plus de gens connaissent ce produit. Les recherches sur la santé qui prouvent les bienfaits des macadamias devraient également stimuler la demande dans les années à venir, tout comme le mouvement en faveur des protéines d'origine végétale. »
Pour plus d'informations :
Lindi Bothma
Marquis Macadamia
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