Après avoir travaillé ces dernières années dans la filière commerciale des fruits rouges, Lucas Wennekers a créé Bessies le mois dernier. Le nom de la jeune entreprise n'est pas seulement un clin d'œil à ses origines du Westland, mais aussi une allusion à son intérêt pour la culture des baies africaines.
« En prenant mon indépendance, c'est un rêve de longue date que je réalise. J'ai commencé seul, mais mon ambition est de vendre des fruits rouges dans le monde entier avec une équipe. Dans un premier temps, je me concentrerai sur les ventes au détail et en gros en Europe. Ces dernières années, j'ai développé mon réseau, tant du côté de l'approvisionnement que de la vente. Dans un premier temps, je me concentrerai sur les myrtilles, complétées par des fraises. Mais à terme, je souhaite vendre l'ensemble de l'assortiment, y compris les framboises, les mûres et les groseilles. »
Culture de myrtilles dans la région des Balkans où Lucas s'est rendu le mois dernier
Pour l'instant, Lucas travaille toujours à domicile et les produits arrivent chez Berry Packaging Services à Venlo. « Cette semaine, je reçois la première livraison de fruits d'Europe de l'Est. Je travaille avec environ quatre producteurs. La saison en Serbie et en Pologne a démarré lentement. Il était prévu de commencer plus tôt, mais en raison du mauvais temps, la récolte a été retardée. Entre-temps, la première cueillette a tranquillement été effectuée. Le marché n'est plus aussi demandeur qu'il y a quelques semaines, lorsque la demande était très forte. »
Wennekers s'intéresse tout particulièrement à la culture dans ce qu'il appelle les nouvelles régions de culture africaines. « Ce n'est pas si sorcier d'importer chaque semaine quelques conteneurs d'un grand producteur professionnel péruvien. Moi, je veux me concentrer en Afrique sur des projets de culture qui ne sont pas encore à grande échelle. Mais c'est justement avec les petits cultivateurs passionnés que l'on peut faire beaucoup sur le plan social. »
« En outre, les régions d'Afrique de l'Est, par exemple, ont un potentiel énorme. Tout le monde est au Maroc, mais même là, il y a souvent des problèmes de douane ou des retards. Je vois beaucoup de potentiel en Tunisie, par exemple. Depuis Tunis, on peut rejoindre Gênes (Italie) par ferry en 24 heures. D'un point de vue logistique, je pense qu'il y a de belles opportunités pour desservir le marché européen depuis ce point-là. »
Pour plus d'informations :
Lucas Wennekers
Bessies
Tél. : +31 6 39663271
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