La saison de vente des pommes Elstar a bien commencé, selon Marius van Arkel de la station fruitière éponyme. « À mon avis, tous les supermarchés néerlandais sont acheteurs de pommes. Cela s'explique principalement par le bon goût et la durée de vie de la pomme. La qualité de l'Elstar est vraiment bonne cette année. »
FruitStation van Arkel vend chaque année quelque 15 millions de kilos de fruits, dont un tiers est cultivé sur place. Van Arkel estime que 80 % de la récolte d'Elstar a déjà été cueilli. « L'année dernière, nous avons du récolter quatre fois, alors qu'aujourd'hui, nous ne sommes passés que deux fois dans le verger. En 2022 nous avions aussi beaucoup de grosses pommes, mais cette année nous disposons d'un meilleur calibre. »
En ce qui concerne les pommes, Fruitstation van Arkel s'engage pleinement en faveur de l'Elstar. « Nous pensons que c'est la pomme que le consommateur néerlandais préfère. Nous avons également connu des années où les Elstar étaient un peu plus farineuses, mais le vrai été hollandais que nous venons de vivre, joue pleinement en faveur de la saveur de l'Estar. »
« Si vous achetez une bonne Elstar aujourd'hui, vous la paierez entre 65 et 70 centimes, ce qui représente une augmentation de 30 % par rapport à l'année dernière. À l'époque, le prix moyen était de 35 à 40 centimes et il est impossible de cultiver à ce prix. Je suis positif en ce qui concerne les ventes. Si vous voyez comment les ventes se déroulent déjà aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi le prix ne pourrait pas augmenter davantage plus tard dans la saison », déclare van Arkel.
Les ventes de Conférence se portent également bien sur le marché intérieur, mais les exportations n'ont pas encore décollé, selon van Arkel. « À l'exception de l'Italie, les pays n'ont pas vraiment connu de mauvaises récoltes. C'est pourquoi de nombreux pays commencent par récolter leurs propres fruits. Pour que les exportations se passent bien, il faut prendre quelques semaines d'avance. »
« Dans l'ensemble, je ne m'attends pas à une mauvaise saison fruitière. Mais la maîtrise des coûts sera probablement le mot magique. En tant que producteur de fruits, vous avez besoin de beaucoup d'énergie et de bras, et ce sont deux choses qui sont devenues très chères. Il est particulièrement difficile de trouver des personnes pour effectuer le travail de cueillette et de triage. Malgré l'automatisation croissante, le travail manuel reste important. De nombreux Polonais qui ont fait ce travail pendant des années vieillissent et je ne pense pas que la relève soit encore prête. »
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Marius van Arkel
Fruitstation Van Arkel
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