Alors que la culture de la grenade ne cesse d’augmenter en France, les producteurs veulent se regrouper pour promouvoir cette « filière émergente ». Et c’est chose faite avec France Grenade ! Créé en mars 2023 et lancé en avril auprès des producteurs, le syndicat a décidé aujourd’hui de communiquer sur son existence en même temps que le début de la récolte 2023. 2 000 T sont attendues cette année et France Grenade table d’ici 2026 sur une production à hauteur de 6 000 T.
Si aujourd’hui France Grenade regroupe une quarantaine de producteurs le syndicat souhaiterait à terme voire adhérer tous les producteurs français, bio comme conventionnels. 200 producteurs cultivent la grenade sur le territoire français (95 % des producteurs cultivent en bio) / © Bio de PACA
Promouvoir la grenade Made in France
« J'anime un groupe de producteurs dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse et nous échangions avec un autre groupe basé dans le Var », explique Enora Jacob de Bio PACA de Provence-Alpes-Côte d'Azur, l’association qui accompagne les producteurs bio dans leurs démarches de conversion à la commercialisation. « L’idée était de regrouper les producteurs des différentes régions et promouvoir la grenade française. Actuellement nous avons 40 producteurs adhérents, en bio et conventionnel, et avons pour objectif de regrouper tous les producteurs de grenade français ».
France Grenade veut également communiquer auprès des consommateurs pour encourager et dynamiser la consommation. Pour ce faire, le syndicat travaille actuellement à la création d’une marque commune, qui devrait être lancée dès cet hiver et n’exclut pas d’aller plus loin avec notamment des animations en magasin.
Aujourd’hui les principales régions productrices de grenades sont l’Occitanie, PACA et l’Ardèche / © Bio de PACA
Une filière émergente
La production de grenade française est en augmentation continue. « Avec le changement climatique les producteurs, particulièrement les arboriculteurs et viticulteurs, cherchent à se diversifier. » Une filière émergente car comme l’explique Enora Jacob, « tout est à construire ». Vendue en frais et en jus, c’est côté transformation que la filière s’organise. « La grenade fraîche et le jus sont vendus à destination de la consommation alimentaire mais nous développons à côté toute la filière transformation. Les pépins et la peau sont récupérés pour être transformés en huile et en poudre à destination des cosmétiques et des compléments alimentaires ». Les développements sont multiples puisque la grenade est également transformée en vinaigre, sirop et même mélasse.
© L'Atelier d'Hippolyte
Pour plus d'informations :
Enora Jacob
Syndicat France Grenade
Bio de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Ferme de La Durette
556 Chemin des Semailles - Quartier Montfavet BP 21284
84 911 Avignon cedex 09
Tél. : 07 56 92 22 57