Le Pas-de-Calais est confronté à une nouvelle montée des eaux.
Le 2 janvier, le département a été placé en vigilance rouge aux crues par Météo-France et en vigilance orange pluie-inondation. Hier l'organisme de surveillance Vigicrues alertait d'une crue exceptionnelle sur l’Aa. Des crues qui touchent également d'autres départements du nord-est de la France.
🔴 1 département en Rouge
— VigiMétéoFrance (@VigiMeteoFrance) January 4, 2024
🔶 4 départements en Orange (https://t.co/CSYEovTI83) pic.twitter.com/2EMsEXcPiZ
Quatre pompes en cours d'installation dans le Nord-Pas-de-Calais
Des moyens de pompage en provenance de la République Tchèque, de la Slovaquie et des Pays-Bas sont en cours d'acheminement.
⚠ Épisodes de #Crues dans le #Nord et le #PasDeCalais
— Préfecture de la région Hauts-de-France et du Nord (@prefet59) January 3, 2024
Au titre de la solidarité européenne, des moyens de pompage en provenance de la République Tchèque, de la Slovaquie et des Pays-Bas sont en cours d'acheminement afin d'être opérationnels en fin de semaine. pic.twitter.com/niHgKoZC7y
« Ça reste très localisé »
Des épisodes « qui se renouvellent mais restent très localisés », selon plusieurs opérateurs interrogés, et qui impactent « les mêmes zones de façon récurrentes comme Saint-Omer, Montreuil... ». Mais ce qui inquiète c'est surtout l'imprévisibilité. « Nous sommes dans des cycles sur lesquels nous avons du mal à appréhender l'étape d'après. On passe d'un trop plein, à un manque sans arrêt. Il y a toujours eu des cycles mais là c'est différent, on perd nos repères. Nous ne sommes pas dans une gestion habituelle et cette situation nécessite une réelle politique de fond pour que les maisons comme les exploitations ne soient pas tributaires des pluies ».
Pommes de terre : la plupart des arrachages déjà effectués
Pour rappel, après les inondations du mois de novembre, beaucoup de maraîchers avaient constatés de nombreux dégâts, avec par endroits des cultures « complètement anéanties ». Pour la pomme de terre en revanche, deux opérateurs indiquent aujourd'hui « qu'il restait encore un peu de produit en terre (la plupart des arrachages ayant déjà été effectués) qui ont pu trouver des débouchés intéressants malgré une qualité impactée ».