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Le mouvement de contestation agricole gagne le pays

D’ici vendredi, « près de 85 départements vont mener des actions », a annoncé le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau.

Accès à l’eau, hausse des taxes et des charges, règlementations jugées « illisibles et inapplicables », disparition progressive des solutions actives qui touchent de nombreuses filières - la Benfluraline pour l'endive, le Movento pour la fraise ou encore le diméthoate et phosmet pour la cerise... - mais aussi concurrence étrangère déloyale, crise sanitaire dans les élevages ... Les maux sont nombreux et les agriculteurs qui se sentent « délaissés » ont décidé de passer à l'action, après des mois passés à alerter les pouvoirs publics.


@Jeunes Agriculteurs Occitanie

Opérations escargots, en ville et sur les autoroutes, blocage, et dans certaines régions opérations devant certaines enseignes de GMS les agriculteurs sont « déterminés à se faire entendre ». Et c'est en Occitanie, plus précisément à Toulouse avec le blocage de l'A64, le 18 janvier, que les actions ont commencé avant de se propager un peu partout sur le territoire. Aujourd'hui la gronde gagne du terrain : diverses actions ont eu lieu dans certains endroits des Hauts de France, de la Bretagne, en Nouvelle-Aquitaine, et en Auvergne Rhône Alpe.





Arnaud Gaillot des Jeunes agriculteurs et Arnaud Rousseau de la FNSEA, lundi 22 janvier a la sortie d'un entretien avec le Premier ministre, fraîchement nommé, Gabriel Attal / © Capture d'écran FranceInfo

#OnMarcheSurLaTête
A l'origine de ce mouvement « national » c'est un autre mouvement, « On marche sur la tête » qui a commencé fin d'année dernière dans le Tarn et qui a fleuri un peu partout dans le pays.

A l'initiative des deux syndicats agricoles FNSEA et JA, des milliers panneaux signalétiques ont été retournés pour « dénoncer les injonctions contradictoires » du gouvernement.


©Jeunes Agriculteurs Hautes-Pyrénées

Un mouvement d'une ampleur « inédite »
Un mouvement d'une ampleur « inédite » selon les syndicats, qui devrait se poursuivre « aussi longtemps qu’il sera nécessaire [...] tant qu'il n'y aura pas de mesures concrètes » de la part de l'exécutif, a prévenu le président de la FNSEA. Le Gouvernement a, quant à lui, promis l'arrivée « d'annonces dans les jours à venir ».



Selon certains opérateurs présents à Rungis et Perpignan, la chaine logistique aurait subi quelques perturbations, avec des retards de livraison observés depuis le début de la semaine.