Les agriculteurs, ou du moins une partie, sont arrivés à Rungis ce matin. Près d'une quinzaine de tracteurs a recensée aux aux portes du MIN et plus précisément à la porte de Paray-Vieille-Poste. Pendant ce temps, les blocages se poursuivent un peu partout sur le territoire.
#BlocusDeParis, quelques tracteurs des #AgriculteursEnColere sont arrivés à l’une des portes d’accès au MIN de #Rungis.
— CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) January 31, 2024
Plusieurs #agriculteurs auraient été interpellés et placés en garde à vue, des renforts de police sur place. pic.twitter.com/Q3dhGocP3n
Si les tracteurs sont positionnés devant, pour l'instant aucun agriculteur n'a réussi à rentrer dans le MIN. 18 interpellations ont eu lieu ce matin, pour « entrave à la circulation ». Du côté des grossistes, les retards de livraisons se poursuivent et s'accumulent. « J'ai des camions qui sont partis de Marseille et qui n'arrivaient que ce matin. Avec les retards qui s'accumulent plusieurs arrivent le même jour », confie l'un d'eux. Pour le moment nous ne savons rien, nous n'avons pas de réponses et aucune visibilité ». A noter ce matin, une présence significativement « moindre des clients » sur place.
La confédération paysanne appelle à « bloquer les centrales d'achat, marchés de gros et industries agroalimentaires »
Dans un communiqué de presse publié hier, la Confédération Paysanne a appelé à « orienter les mobilisations en bloquant les lieux où s'exercent cette pression » sur les prix : centrales d'achat, marchés de gros et industries agroalimentaires et « autres prédateurs du revenu paysan ». Selon plusieurs sources, certaines centrales d'achat, déjà visées par les manifestants, auraient annulé de nombreuses commandes depuis le début des blocages.