Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Charlotte Buyck, de Calsa (Belgique) :

« Nous attachons de la valeur au produit local : nous devons donc nous accomoder des volumes disponibles »

Chez Calsa, on attend avec impatience la prochaine saison estivale. Les pluies abondantes de l'automne n'ont pas facilité la tâche de nombreux produits d'hiver belges, tels que le chou, les poireaux et le céleri-rave. Toutefois, selon Charlotte Buyck de l'exportateur flamand : « Nous avons quand même eu un automne raisonnable, qui nous a permis de bien écouler nos légumes d'hiver. »


Charlotte et Jeroen Buyck, accompagnés de Pol Dendauw

L'automne a sans aucun doute été très difficile, les images de champs inondés en Flandre et dans le nord de la France se succédant. « Il a commencé à pleuvoir au début du mois d'octobre et cela n'a pas cessé jusqu'à la fin de l'année. Les producteurs ont donc eu beaucoup de mal à récolter les poireaux. Cela s'est répercuté dans les prix », explique Buyck.

« En janvier, tout s'est naturellement résolu », poursuit l'entrepreneure. « En raison du froid soudain, il y a eu une forte demande pour les choux et les poireaux, qui sont des groupes de produits importants pour nous pendant les mois d'hiver. Malgré les conséquences extrêmement désagréables pour les producteurs, ce qui est bien sûr toujours regrettable, et la hausse des prix qui en a résulté, nous ne pouvons honnêtement pas dire que tout s'est si mal passé. »

Produits d'exportation
Le fait d'être tributaire des conditions météorologiques dans ce secteur d'activité est indéniable, à l'image des retournements de situation qui se sont suivis sur le marché du poireau. « A partir de février, les températures se sont beaucoup radoucies, avec un temps plus propice à la croissance. Au cours des deux derniers mois, la combinaison d'une offre plus importante sur le marché et d'une demande plus faible a entraîné une chute rapide des prix. En fait, les prix à la production sont légèrement inférieurs pour cette période de l'année. Les choses s'inversent donc rapidement et nous entrons actuellement dans un marché difficile, en termes de ventes. Néanmoins, le poireau belge restera toujours un produit d'exportation important. L'Espagne et la France connaissent un marché local actif au printemps. Pourtant, on continue à rechercher la qualité des poireaux belges. »

Buyck constate que les défis s'étendent au céleri-rave. « Nous avons eu des gelées soudaines après le début de l'année, ce qui a provoqué une certaine panique. Avec quelques difficultés, nous avons quand même réussi à récolter, mais pour ce produit tout comme pour le chou blanc, quelle galère pour tout sortir du champ. De façon plutôt extraordinaire, la plus grande partie a été récoltée. Il reste maintenant à voir comment les conditions humides affectent la qualité, en particulier dans le cadre d'un stockage long. Aucune culture n'est bénéficiaire d'une pluie abondante, et certainement pas pendant une période prolongée. Croisons les doigts et attendons donc de voir évoluer les produits en conservation. »

Météo-dépendant
Buyck reste positive. « Cette période a été difficile pour les producteurs comme pour les négociants, mais je pense que nous nous en sommes bien sortis. Nous travaillons dans un secteur qui dépend de la météo. Le printemps a déjà été assez humide et on attend tous le soleil afin que les préparatifs de la nouvelle saison puissent commencer correctement. Pas de panique donc, mais nous espérons que tous les producteurs pourront se préparer à temps pour la saison des semis. »

« Nous attachons de l'importance au produit local : nous devrons donc faire avec les aléas d'approvisionnement au fur et à mesure de la saison. Ces dernières années, de longues périodes de sécheresse ont alterné avec des précipitations extrêmes. Cela entraîne bien sûr une certaine frustration, surtout pour les producteurs qui doivent également respecter certains délais imposés par l'Europe. Il n'est tout simplement pas possible de cultiver en fonction du calendrier : on doit suivre les conditions météorologiques et observer les champs pour juger si on peut commencer à récolter ou pas. Cela rend le secteur un peu plus vulnérable, et il est important que les décisionnaires en soient conscients. »

Une belle saison estivale
Pour l'instant, Buyck se réjouit d'une nouvelle saison estivale exceptionnelle avec Calsa. « Il est encore un peu trop tôt pour présenter le véritable assortiment d'été. Ici et là, nous avons déjà prudemment démarré une partie des produits de serre, comme les fraises, les tomates cerises et les aubergines, mais pour les gros volumes, il faudra attendre encore quelques semaines. En outre, je m'attends à ce que le marché du poireau se renforce quelque peu. Tout est imprévisible, car nous dépendons des volumes semés et récoltés. Je suis intimement persuadée pourtant que nous allons vivre de très bons mois et nous nous en réjouissons déjà. Le printemps est toujours une période merveilleuse de l'année », conclut-elle.

Pour plus d'informations :
Charlotte Buyck
Calsa
Tél. : +32 51747374
[email protected]
www.calsa.be