Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Marché difficile pour l'oignon précoce espagnol du fait de la surproduction

« Les producteurs d'oignons qui travaillent avec des contrats feront des bénéfices »

La nouvelle récolte d'oignon espagnol se trouve face à un marché stagné en raison de la surproduction de produit national précoce, qui en plus entre en concurrence avec les lots habituels d'importation à cette période de l'année.

« Durant les deux dernières années et pour diverses circonstances, l'offre globale d'oignon a été inférieure à l'habitude et les prix ont atteint des niveaux historiquement élevés sur les marchés internationaux, en particulier pour les variétés extra-précoces », rappelle Alfonso Tarazona, président de l'Association Espagnole des Producteurs et Exportateurs d'Oignons (ACEC).

« Dans ce contexte, ceux d'entre nous qui travaillons avec des programmes avons planté un peu plus par crainte de ne pas avoir suffisamment cette année. Tandis que, d'autre part, et face à la sévère sécheresse que subissait la zone de production précoce en Andalousie, de nombreux agriculteurs andalous, mais aussi murciens et valenciens, pensaient que la superficie d'oignon serait réduite. Ils ont donc significativement augmenté les semis pour le marché libre », explique Tarazona.

« Cela a résulté en une augmentation notable des plantations d'oignon extra-précoce hors programmes, dont la récolte a coïncidé avec les derniers stocks de produit stocké en chambre froide, tant en Espagne que dans d'autres pays producteurs européens, en particulier des Pays-Bas, l'entrée des lots d'importation d'outre-mer d'oignon habituels et programmés à ces dates pour couvrir la demande de certains clients et marchés », indique-t-il.

Avec toutes ces circonstances, le secteur se trouve dans une situation difficile face à une demande plus calme que d'habitude :

« De nombreux agriculteurs ont des problèmes pour commercialiser leurs oignons, en particulier ceux qui ont planté par leur propres moyens. J'espère que cela nous enseignera, en tant que secteur, à travailler avec plus de professionnalisme et de planification à l'avenir. Aujourd'hui, il est plus facile de disposer d'informations et nous devons maintenir une communication fluide entre producteurs, commercialisateurs et clients », soutient Tarazona. « Il est vital d'apprendre à travailler avec des programmes et des contrats. Sinon, nous devons assumer des conséquences comme celles que nous avons rencontrées cette année. »

« Les prix se stabilisent après les chutes en début de campagne. Ceux qui travaillent avec des contrats couvriront leurs coûts et auront leurs bénéfices mérités, mais ceux qui ont planté librement, auront plus de difficultés », ajoute-t-il.

Il convient de noter que les pluies de fin mars et d'avril ont affecté la qualité des oignons extra-précoces, bien que, en principe, elles semblent avoir assez favorisé les variétés qui seront récoltées entre juin et août. « Dès maintenant, on s'attend à une amélioration de la qualité de l'oignon, puisque le climat est très propice », avance Tarazona. « Bien que dans une moindre mesure par rapport aux précoces, la superficie des variétés de mi-saison et tardives a également augmenté, mais il est encore trop tôt pour savoir quels seront les rendements. »

Pour plus d'informations :
Alfonso Tarazona
ACEC
C/ Hernán Cortés n.º 4
46004, Valencia (Espagne)
Tél. : +34 963517409
[email protected]