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Ets Tonfoni & Co

« Malgré un début chaotique, l’arrivée du beau temps lancera enfin la campagne de melons français »

Si depuis deux ans, il y a une baisse de l'offre en melon sur l'Espagne due à une diminution des surfaces de production, on observerait plutôt la situation inverse en France : « Cela fait 2 – 3 ans que la tendance chez nous en Provence serait de planter un tout petit peu plus en première partie de saison, à savoir sur le créneau serre précoce en mai/juin », rapporte un spécialiste de la culture du melon des Ets Tonfoni & Co.

Un début de saison impacté par le mauvais temps
Une opportunité effectivement pour l'origine France d'être mieux représentée en début de saison dans les étals. Encore faudrait-il que cette offre précoce rencontre la demande : « L'ennui avec le melon, c'est que si la météo n'est pas au rendez-vous, quels que soit les volumes que nous avons ils sont de trop. Sur les mois de mai et de juin, les ventes étaient trop faibles. Le peu de melons espagnols qu'il y a avait sur le marché était suffisant à satisfaire la demande. Pourtant, je suis convaincu que si la météo avait été de notre côté, nous aurions pu faire un bon début de saison ».

Des melonnières en souffrance
Mais il n'y a pas que la consommation qui a été impactée par cette météo fraîche et pluvieuse. La production a aussi pâti : « Nous avons fait un mauvais début de saison avec des melonnières qui ont souffert. Nous avons eu beaucoup de petits calibres, qui ont toujours du mal à se vendre. Concernant les melonnières de plein champ, nous commençons tout juste la campagne avec environ 8 jours de retard. Le mauvais temps a impacté les plantes qui n'ont pas accroché. Nous avançons tout de même doucement dans la saison mais serons loin des volumes que l'on devrait avoir. Sachant qu'il faut compter dans le meilleur des cas une trentaine de jours entre la floraison et la cueillette, nous subissons encore aujourd'hui les conséquences du mauvais temps du mois dernier ».

Vers un équilibre du marché ?
Malgré un début de saison difficile, rien n'est encore perdu : « En ce qui nous concerne, tant que la Provence – avec le Languedoc – est la seule zone à produire, tout va dépendre de la météo. Si elle n'est pas capricieuse, nous devrions avoir des volumes plus importants à partir de fin juin début juillet. De même, si le grand beau temps chaud et ensoleillé s'installe, le marché sera actif et cela contribuera à soutenir les cours du melon. J'ai l'espoir qu'avec le changement de lune début juillet, la météo se mette enfin durablement au beau, ce qui lancera la campagne ».

Faire de la qualité : un objectif permanent
Indépendamment de l'offre, les Ets Tonfoni mettent un point d'honneur à fournir des melons de qualité. Une volonté qui devient de plus en plus un défi : « Concernant les taux de sucre, les nouvelles variétés ont de très bons résultats. Mais sur le plan gustatif, nous devons nous interroger sur ce qu'est un bon melon ! Un autre défi aujourd'hui pour produire de la qualité, avec la diminution drastique des moyens mis à la disposition de la production pour lutter contre les maladies, la pression des ravageurs etc…. nous avons de plus en plus de mal à protéger nos melonnières, à sauver nos récoltes et nos revenus.

Pour faire de la qualité, il faut réunir beaucoup de paramètres : le produit, les moyens humains, et la volonté d'y arriver durablement.

Pour plus d'informations :
Ets Tonfoni & Co
Tél. : +33 4 90 73 11 63
www.tonfoni.com