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Benny Cuypers, de BelOrta :

« En raison des précipitations, on voit des problèmes de transition vers les cultures extérieures »

Le 24, c'était la Saint-Jean, qui marque traditionnellement la fin de la saison des asperges en Belgique. Pour de nombreux légumes, la fin de la saison dépend de l'offre, mais l'aspect saisonnier est toujours fermement défini pour les asperges. « Les producteurs et les négociants mettent donc fin à la saison, mais cette année, nous avions déjà constaté que l'offre avait fortement diminué au cours des deux ou trois dernières semaines », explique Benny Cuypers, de BelOrta.

Cette situation s'explique par une saison très difficile pour l'asperge comme pour l'endive. « L'abondance des précipitations a rendu la saison très difficile. Tout d'abord, cela a été le cas au niveau de la culture. La production en a souffert, car nous n'avons pas obtenu les rendements prévus. Le travail au champ a été très difficile. La récolte était souvent presque impossible. J'estime que nous avons eu environ 15 % de volume en moins. On a pu constater des différences entre les producteurs. Certains ont été relativement épargnés, tandis que d'autres ont vu leurs champs à moitié inondés, si bien qu'ils n'ont pas pu récolter du tout. »

« D'un autre côté, la consommation n'a pas non plus été au rendez-vous. « Les conditions météorologiques décevantes ont également entraîné une consommation décevante. Les asperges ont toujours besoin d'un beau temps ensoleillé, la pluie n'était donc pas propice. On peut tout de même parler de bons prix. Comme indiqué, l'année n'a pas été productive et n'a pas connu de pics, ce qui signifie que, malgré une consommation réduite, il y a eu une certaine pénurie sur le marché. Cela a tout de même permis de compenser quelque peu ceux qui ont pu vendre, mais ça reste une saison compliquée. »

Jonction problématique de la serre au plein air
Les regards se tournent à nouveau vers les autres légumes de plein air, qui semblent également présenter des complexités. « Les conditions météorologiques rendent la situation très difficile dans tous les domaines. Le passage de la culture en serre à la culture en plein air ne s'est pas fait sans heurts. Les cultures de plein air typiques, telles que le chou-fleur, le fenouil, la courgette et les salades, ont toutes connu un démarrage plus lent. Tout le monde a des difficultés, même si les variétés de laitue semblent se redresser un peu maintenant. »

« En ce qui concerne le fenouil, nous avons connu une véritable pénurie et nous l'observons encore dans les choux-fleurs. Dans ce cas, nous constatons d'importantes pertes de production, ce qui a entraîné des lacunes dans l'offre. Il est grand temps que cela se normalise. Espérons que nous aurons vraiment quelques mois moins pluvieux. En raison de la pénurie, les prix payés sont intéressants, mais il faut savoir qu'un producteur subit d'importants retards, voire des pertes de production. Ce n'est pas ce que l'on souhaite », conclut Cuypers.

Pour plus d'informations :
Benny Cuypers
BelOrta
Tél. : +32 15551111
[email protected]
www.belorta.be

Date de publication: