La demande d'agrumes pour les pays du continent africain a augmenté au cours des huit dernières années. Les agrumes représentent la majeure partie de la demande, les oranges étant particulièrement populaires en raison de la saison plus longue et de la bonne durée de conservation des variétés Valencia. "L'augmentation de la demande s'est accompagnée d'une concurrence accrue, non seulement pour les produits sud-africains, mais aussi pour ceux d'autres pays producteurs", explique Rohan Meyer, directeur commercial pour l'Afrique chez Kallos Global.
Cette société d'exportation basée au Cap, en Afrique du Sud, se considère comme le leader des exportations de fruits vers le continent africain depuis 1943, soit un héritage de 81 ans et plus.
"Nombreux sont ceux qui considèrent le continent africain comme un seul marché ou une seule région, mais les complexités sont réelles. Chaque pays a ses propres exigences, sa propre dynamique et ses propres défis. Nous expédions vers plus de trente pays sur le continent africain, avec des variétés de fruits, des spécifications d'emballage, des calibres de fruits, des catégories de qualité et des devises différents, ce qui rend chaque pays unique, avec des opportunités, mais aussi des défis et des risques divers", déclare M. Meyer.
Les principaux pays producteurs d'agrumes en Afrique, à savoir l'Afrique du Sud, l'Égypte et le Maroc, ont fait de bonnes percées sur le continent, tout en se livrant une concurrence féroce. "Le Maroc est un concurrent de taille, surtout en Afrique de l'Ouest. En Afrique de l'Est, l'Égypte est forte d'une longue saison et de prix très compétitifs - elle fait également partie du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), ce qui lui permet d'être exemptée de droits d'importation. L'industrie zimbabwéenne des agrumes est devenue un acteur important au cours des dernières années, en particulier en Afrique de l'Est, où les droits d'importation ont été levés. Nous nous approvisionnons désormais au Zimbabwe pour être compétitifs sur ce marché", explique M. Meyer.
"Si les paiements et la disponibilité des devises restent un défi majeur en Afrique, les pommes sont le moteur de notre volume d'exportation. Nous fournissons des pommes douze mois par an. Grâce à nos bons résultats avec les pommes, nous avons, au fil des ans, élargi notre offre à nos clients, qui comprend aujourd'hui la plupart des fruits frais, y compris les agrumes. Kallos Global a également beaucoup investi dans son empreinte africaine, avec des partenariats, des coentreprises et la construction d'entrepôts frigorifiques, afin de donner à nos destinataires un avantage concurrentiel sur le marché".
"L'appétit pour les variétés d'agrumes a augmenté en Afrique, et nous apportons une immense valeur ajoutée aux agriculteurs. C'est un point positif, passionnant et qui mérite d'être développé".
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