Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Philippe Dumay, Viale et Dumay – Un marché atone

« Nous vendons un peu de tout en petite quantité »

Grossiste à service complet, Viale et Dumay propose une large gamme de fruits et légumes qu'il commercialise auprès des collectivités, primeurs et GMS mais également sur place trois jours par semaine. Situé à Châteauneuf-sur-Isère, le metteur en marché est lui aussi confronté à un marché relativement calme. Une demande peu dynamique qui se répercute d'autant plus sur les produits fortement climato-dépendants. C'est le cas du melon : « Nous avons fait très peu d'origine Maroc et la campagne espagnole n'a pas non plus été un succès, nous avons eu peu d'offre et peu de demande ». En cause, le mauvais temps qui s'abat sur l'Hexagone depuis plusieurs mois maintenant.

Même constat pour la campagne française de melons qui a commencé il y a trois semaines. « Les premiers melons que nous avons rentrés viennent du Midi. C'est un début de campagne difficile, il pleut tous les week-end, alors les gens n'ont pas envie de consommer. La production est aussi malmenée par les aléas climatiques, comme les orages de grêle que nous avons eus dans la région ce week-end et qui ont impacté les melonnières. Pourtant, compte tenu de la météo, nous sommes satisfaits de la qualité des melons que nous avons obtenus ».

Autre facteur souvent pointé du doigt et qui limiterait la consommation : la situation économique et politique actuelle. « On sent que les gens sont sur la retenue et pas sur le plaisir. Ils n'ont pas la tête à dépenser de l'argent pour se nourrir correctement. Nous vendons donc actuellement un peu de tout : du melon, de la pastèque, des abricots ou autres fruits à noyau, mais en petites quantités »

Pour plus d'informations :
Philippe Dumay
Viale et Dumay
[email protected]