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UNPT/CNIPT « 11 567 ha de plus qu’en 2023 »

« Des surfaces nationales 2024 en hausse dans un contexte cultural difficile »

« Selon le panel de producteurs de l'Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre (UNPT) interrogé en mai et juin 2024 dans les principales régions de production (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Centre-Val de Loire, Haute Normandie et Champagne-Ardenne) et complété par les estimations d'Agreste pour les autres bassins, les plantations en pommes de terre de conservation (frais et industrie) s'élèveraient à 170 244 ha en 2024 contre 158 677 ha en 2023, soit une hausse de 7,3 % des surfaces (11 567 ha) », notent les deux organisations. Une dynamique qui s'expliquerait « notamment pour partie » par une demande industrielle française et européenne en forte croissance, pour la 3ème année consécutive.

Une progression des surfaces chez les producteurs historiques et par l'arrivée de nouveaux producteurs
Selon l'étude menée, les surfaces ont progressé chez les producteurs « historiques », mais aussi et surtout par l'arrivée de nouveaux producteurs dans les bassins de productions historiques, principalement liés, a priori, par des contrats d'industrie. « Nous estimons à 300 le nombre de nouveaux producteurs », explique l'UNPT, qui précise que ces estimations devront être confirmées fin septembre prochain.

Dans le détail, les hausses de surfaces les plus importantes concernent la région des Hauts-de-France (8 499 ha), qui conserve ainsi sa place de premier producteur de pommes de terre de conservation nationale avec près de 64 % des surfaces françaises.

De nouvelles variétés pour palier la faible disponibilité en plants
Si les surfaces sont en hausse, confirmant, entre autres, l'accompagnement des besoins de l'industrie, on observe un élargissement soutenu du panel variétal lié à la faible disponibilité en plants en variété « classique ». « Beaucoup de nouvelles variétés ont été proposées aux producteurs cette année par manque de disponibilité de matériel variétal », explique l'UNPT.

Mais contrairement à 2023, cette augmentation ne se fait pas au détriment des surfaces destinées à la production de plant et de fécule (en augmentation également). Mais « il est trop tôt pour envisager des perspectives de production à ce stade, tant les conditions de début de campagne ont été difficiles » en raison notamment d'une pluviométrie excessive retardant les plantations, d'une densité de plantation en baisse, d'une hétérogénéité dans les levées, ainsi qu'une forte pression du mildiou.

« Le degré d'incertitude est donc fort cette année »
Mais les deux organisations préviennent que l'étude ayant été arrêtée début juin, elle n'intègre pas totalement l'impact des retards de plantation et l'évolution exhaustive de l'arrivée de nouveaux producteurs. « Le degré d'incertitude est donc fort cette année et pourrait aboutir à une variabilité plus importante qu'à l'accoutumée en termes de surfaces nationales. Les conditions météorologiques estivales auront, comme chaque année, toute leur importance ; le rendement fera la différence. Les résultats des prélèvements en parcelles réalisés par l'UNPT, en partenariat avec le CNIPT, permettront de mesurer et d'évaluer la situation au mieux cet été ».


Pour plus d'informations :
UNPT/CNIPT
43-45, rue de Naples
75 008 PARIS


www.unpt.fr
Tél. 01 44 69 42 40

www.cnipt.fr
Tél. 01 44 69 42 10

Photo : © Dreamstime