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Offre volatile et ventes calmes pour Sebrechts (Belgique)

« Les effets de la tempête se répercutent sur les prix des légumes de plein air »

Le temps estival n'est pas encore au rendez-vous, et loin d'être ce que les grossistes belges auraient souhaité. La météo sombre et humide ne facilite pas les choses, tant du côté de l'offre que de la demande, à un moment où le commerce devrait aller bon train. « C'est compliqué. Les deux dernières semaines de juin, nous avons eu le temps que nous aurions aimé avoir tout au long du printemps et nous avons bien travaillé, mais ensuite le temps s'est remis au maussade en même temps que les vacances commençaient », nous ont dit Ellen et Nathalie Sebrechts de Sebrechts Groenten en Fruit.

« Cela a commencé dès le printemps », poursuit-elle. « Rien ne s'est passé comme on l'espérait, avec des produits du coup plus coûteux: les petits fruits, les fraises. Les cerises, qui sont très populaires ici en Belgique, étaient alors absentes des étals. Celles-ci sont très rares et restent donc chères. La situation commence à s'améliorer, mais nous sommes déjà dans la Regina. Je crains que dans ce contexte, la saison ne s'achève un peu plus tôt. »

« Les fraises de pleine terre ont également été détruites par la pluie, ce qui n'a évidemment pas amélioré la qualité. De plus, la demande était forte, car certains supermarchés ont fait des promotions. En conséquence, nous avons constaté des prix anormaux, ce qui n'était jamais arrivé à cette période de l'année. Cela rend la saison estivale difficile pour nous. La fluctuation des prix est très dangereuse et, en plus de payer cher, il n'y a pas de qualité pour le stockage à long terme. Nous devons donc faire très attention à ce que nous achetons ».

Les effets de la tempête
Si les fruits sont plutôt la spécialité d'Ellen, le segment des légumes revient en revanche à sa sœur et cogérante, Nathalie. Cependant, comme beaucoup le savent, il y a aussi eu de gros problèmes dans cette catégorie. « Le gros orage de mardi dernier dans la région de Malines et les environs a vraiment fait des ravages sur les légumes cultivés en plein air. Mercredi, la situation n'était pas trop grave sur le marché au cadran, mais nous voyons maintenant les conséquences pour les haricots, par exemple. De très nombreux hectares ont été détruits, ce qui fait que les producteurs ne pourront pas livrer le marché pendant les 4 à 5 semaines à venir. Bien sûr, cela fait grimper les prix de manière considérable, mais en plus, c'est terrible pour les exploitants touchés. »

« La situation s'applique également à d'autres produits à l'extérieur », poursuit-elle. « Les choux-fleurs, le fenouil. Il n'y a presque plus de produits disponibles dans les champs. Nous devrons vraiment attendre pour voir ce que tout cela aura comme effet sur les prix. En ce qui concerne les haricots, il se peut qu'ils baissent à nouveau lorsque le produit hollandais commenceront à arriver, mais ces intempéries surviennent justement au moment de la transition. Cela aura un impact au cours des prochaines semaines. Normalement, le prix diminue de moitié pendant cette période, mais il n'en est pas question aujourd'hui. Pourtant, on ne peut pas se permettre de ne pas offrir ce produit, alors on paie le prix. C'est un désastre pour la qualité, et ce n'est pas bon pour le portefeuille.

Des ventes calmes
Néanmoins, malgré les problèmes de disponibilité des produits belges, l'offre est stable en ce qui concerne les importations. « Les fruits à noyau et les melons sont toujours en tête de liste en cette période », reprend Ellen. « Les nectarines sont au top et les pêches sont également de bonne qualité. En outre, en cherchant bien, on peut toujours trouver de beaux lots de cerises, donc ce n'est certainement pas la mer à boire. Il y a encore beaucoup de beaux produits disponibles. Les melons espagnols arrivent maintenant et, avec le beau temps de ces derniers jours, ils trouvent toujours le chemin du consommateur. Nous sommes également toujours à la recherche de produits spéciaux, comme les cerises blanches ou les pastèques jaunes. C'est bien si un tel article est inclus, parce qu'il colore votre étal. Mais nous constatons qu'en cette période, les gens ne veulent pas toujours prendre le risque et préfèrent rester sur des produits habituels. »

Le grossiste familial remarque les effets de la période des vacances. « Fin juin, nous avons brièvement eu le temps que nous souhaitions depuis le début du printemps, mais ensuite, les vacances ont tout de suite commencé. Je dois dire qu'il y a toujours une alternance. On voit les commerçants partir en vacances à tour de rôle. En général, la demande ralentit toujours un peu à partir du 1er juillet, après quoi tout repart à la fin du mois d'août, lorsque les vacances sont terminées et que les nouveaux fruits à pépins belges arrivent sur le marché. »

« C'est comme ça », affirment les sœurs. « Nous travaillons simplement dans un environnement très dépendant des conditions météorologiques. Aucune année ne se ressemble. L'année prochaine sera encore différente. Mais c'est aussi ce qui fait le charme de travailler avec tous ces délicieux fruits et légumes. De plus, nous avons un nouveau site web, sur lequel nous affichons nos nouveautés et donnons des informations sur les produits. On remarque vraiment que cela plaît et que cela incite les gens à découvrir de nouveaux produits. Surtout à notre époque, où tout est moins personnel, nous constatons que c'est le moyen de mettre les gens en contact avec votre produit et de les informer sur les nouvelles possibilités. Maintenant, il faudrait que le temps y mette du sien », conclut Ellen.

Pour plus d'informations :
Ellen Sebrechts
Nathalie Sebrechts
Sebrechts Groenten & Fruit
Tél. : +32 32374192
[email protected]
www.sebrechtsfruit.be

Date de publication: