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Guilhem Flammen, Les Tomates du Mont Saint Michel : « En quelques jours les prix sont passés de 0,90€ à 1,30€ pour la tomate grappe »

Un marché de la tomate qui reprend enfin des couleurs

Après un début de saison compliqué, le marché de la tomate en France serait en passe de se redresser. En cause, une consommation qui s'affirme enfin et une production plus modérée. Guilhem Flammen, directeur de l'entreprise Les Tomates du Mont Saint Michel, dresse un état des lieux du marché : « Nous avons moins de volumes étant donné que les pics de production sont passés et la météo est plus clémente, ce qui a eu pour conséquence de dynamiser la consommation ».

Une hausse de prix conséquente en l'espace de quelques jours
Un marché qui s'est donc redressé comme en témoigne l'évolution des prix de cette semaine : « Depuis le début de la semaine, les prix ont fait un bon. Alors que nous vendions la tomate grappe extra 10 kg à 0,90 euros lundi, elle a atteint les 1,30 euros fin de semaine ». Une hausse de prix qui est apparue avec quelques jours de retard soit juste après le 14 juillet lorsqu'habituellement les prix augmentent la semaine qui précède cette date d'anniversaire pour diminuer celle qui suit.

Des températures élevées qui vont engendrer des pertes en production
Si la production a d'ores et déjà diminué, elle devrait continuer sur cette lancée face aux températures caniculaires annoncées en Europe : « On entre dans une période où l'on va atteindre des températures élevées et ce particulièrement sur le pourtour méditerranéen. Un phénomène qui va là-encore engendrer une meilleure demande de la part de ces pays-là, mais qui sera surtout à l'origine d'une perte de volumes pour certains types de production comme les tomates sous tunnel, sous abris ou même de plein champ qui peuvent particulièrement souffrir de la chaleur ».

Une deuxième partie de saison abordée avec sérénité
C'est avec optimisme que Guilhem Flammen aborde la suite de la saison : « Je suis relativement positif pour cette fin de saison. Nous avons la chance d'avoir un système de production sous serre situé en Normandie, où ces pics de chaleurs sont plus modérés. On espère également que les prix vont se maintenir au-dessus des 1,20 euro jusqu'à la fin de l'été pour rattraper un début de saison compliqué et rémunérer ainsi au mieux notre production »