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Le mauvais temps nuit aux ventes estivales Van Dijk Foods (Pays-Bas)

« Les pêches sont légèrement plus chères que les nectarines »

« Un mauvais été signifie également un mauvais marché pour les fruits à noyau », indique Henk Vlaeminck de Van Dijk Foods. « La météo nous affecte de deux façons. D'une part, l'envie de manger une pêche ou une nectarine n'est tout simplement pas au rendez-vous. D'autre part, elle incite les vacanciers à se déplacer vers des endroits ensoleillés. Certaines années, on recherchait encore la côte ici, mais de nos jours, mieux vaut se trouver en Turquie pour un séjour tout compris, avec de bonnes températures. Le choix est donc vite fait », explique le négociant de l'importateur flamand.

« L'offre n'est pas un problème. Les producteurs espagnols pourront vendre un peu plus dans le sud même, parce que plus de gens s'y installent et qu'il y fait beaucoup plus chaud qu'ici. Néanmoins, nous recevons suffisamment de produit », poursuit-il. « Le problème, c'est de le vendre ici, ce qui fait que les prix sont maintenus à un niveau bas. Cela ne plaît pas à tout le monde, mais c'est ainsi. Nous ne pouvons rien y faire. S'il n'y a pas ou pas assez de clients potentiels, alors ça devient vraiment difficile. »

À cet égard, il ne voit guère de différence entre les différentes variétés de fruits à noyau. « Seuls les volumes de pêches sur le marché sont un peu moins importants. Cela s'explique principalement par le fait que les prix des pêches ont été bas pendant un an, ce qui a entraîné une diminution des plantations. Les producteurs français et espagnols se sont tournés vers les nectarines et l'arrivée des paraguayos a entraîné une baisse des ventes de pêches. Le résultat est que, cette saison, les prix des pêches sont meilleurs que ceux des nectarines, et c'est un peu le monde à l'envers ! »

« En fait, il faudrait simplement que le temps soit plus clément », indique Vlaemick comme solution. « Aujourd'hui, on ne voit que de la pluie autour de soi. Il n'y a pas d'été. Je pense qu'en juin et juillet, nous avons eu cinq jours secs au maximum. Les températures ne montent pas et ça se répercute sur les ventes de tous les fruits d'été. Cerises, melons, prunes : il n'y a pas d'engouement. Nous ferions peut-être mieux de commercialiser dès maintenant les légumes d'hiver, car ces températures n'invitent pas à manger un morceau de pastèque ou de nectarine. Et je ne vois pas comment cela va changer dans les semaines à venir. Ici, en Belgique, les vols de dernière minute sont complets. Tout le monde va tenter sa chance à l'étranger et on ne peut blâmer personne. »

Pour plus d'informations :
Henk Vlaeminck
Van Dijk Foods
Tél. : +32 15556561
[email protected]
www.vandijkfoods.be

Date de publication: