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Béatrice Chauffaille, Trophée de l’Agroécologie 23/24 catégorie prix de l’innovation décerné à l’Alliance Perlim-Meylim :

« Nous sentons une volonté de la Grande Distribution de réactiver les actions agroécologiques »

L'Alliance Perlim-Meylim a été récompensée d'un travail engagé depuis plusieurs années par l'attribution du Trophée de l'Agroécologie 2023/2024 catégorie Innovation fin mai. Un trophée décerné par la DRAAF à la SCEA Les Vergers de la Roche sur la commune d'Allassac (Correze-19), géré par David Henocq qui est aussi apiculteur. Un verger de 28 hectares, dont 3ha en bio avec les pommes Opal et Mandy et en conventionnel Rubis Gold® qui viennent apporter de la diversité variétale aux côtés de la traditionnelle Pomme du Limousin. « Pour qu'un travail comme celui que nous avons mené ait du sens, il fallait qu'il s'effectue sur un verger qui témoigne de ce qu'est l'arboriculture dans la région, composée de vergers de taille moyenne (20 Ha en moyenne). L'agroécologie a du sens, si on l'intègre dans un système économique viable et générateur d'emplois », précise Béatrice Chauffaille, responsable Marketing et Communication au sein de Perlim et de l'Alliance.

De nombreuses actions engagées en faveur de la biodiversité
Un travail qui s'inscrit sur le long terme et qui a ainsi été salué grâce à un arsenal d'actions qui prennent en compte toutes les problématiques actuelles. « Dans le Limousin, nous avons été les précurseurs en ce qui concerne le développement de pratiques favorables à la biodiversité au sein des vergers. Tous les vergers de l'Alliance sont globalement conduits de la même façon que celui qui a été récompensé. Depuis plusieurs années déjà, nous avons mis en place un certain nombre de dispositifs afin de limiter les interventions au verger. Cela passe par la mise en place de jachères fleuries, de ruches, d'hôtels à insectes qui sont en l'occurrence « cousus mains » par une association locale les "Amis d Objat".

Par ailleurs, des haies ont été implantées pour protéger les riverains, (charte tripartite de bonnes pratiques signée en 2017 par l'état, les producteurs et l'association de riverains), ainsi qu'une application Phyto'alerte (pour smartphone) en collaboration avec l'association de riverains et l'AOP pommes du Limousin pour informer la population des traitements à venir dans les vergers.

Enfin, 3600m linéaires de grillages ont été mis en place et un piège-trappe pour rat-taupiers élaboré par un ESAT, visant à piéger les rongeurs qui sont ensuite mangés par les prédateurs naturels comme les renards. Bien sûr, toutes nos exploitations sont également certifiées HVE et Vergers Écoresponsables ».

Une structure génératrice d'emplois directs et indirects et de Chiffre d'Affaires localement
Outre le volet environnemental, le verger a été évalué sur l'aspect social et territorial. « Nous avons participé à un projet du groupe 30 000 (« Systèmes agro-écologiques pommes en Limousin » animé par la Chambre d'agriculture de Corrèze) qui nous ont accompagnés pour la mise en place de systèmes agroécologiques. Le fait que la SICA participe au maintien et à la création d'emplois en Nouvelle Aquitaine a également été salué. Nous avons aussi participé au programme TRACE (Territoire et Ancrage des Coopératives) qui s'intéresse à l'ancrage socioéconomique des coopératives agricoles néo-aquitaines. L'objectif était de montrer l'impact d'une structure comme la nôtre en termes de génération d'emplois directs et indirects et de CA pour toutes les entreprises locales ».

Des pommes qui doivent être valorisées pour que le système soit viable
Si depuis la crise sanitaire, la tendance pour la GMS est au rétrécissement des gammes de pommes en magasin pour se concentrer sur l'essentiel et proposer des produits toujours moins chers au consommateur parfois au détriment du producteur, l'agroécologie pourrait être une exigence qui reviendrait sur le devant de la scène : « Depuis juin, nous sentons une volonté de la Grande Distribution de réactiver les actions agroécologiques. Mais il faut bien avoir conscience que de s'inscrire dans une démarche agroécologique engage des coûts de production plus élevés, sans compter les audits qui sont à la charge de la structure,faisant prendre des risques au producteur dans un contexte de changement climatique. Les pommes issues de ces systèmes doivent donc être valorisées si nous voulons que la démarche soit viable ».

Pour plus d'informations :
Béatrice Chauffaille
L'Alliance Perlim Meylim
Tél. : +33 555 252 930
[email protected]

Jessica Roussel
Tél. : +33 555 252 937
[email protected]

Lionel Lassourreuille
Tél. : +33 555 25 29 45
[email protected]

www.perlim.com
www.alliance-perlim-meylim.fr
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