Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Rungis

« C'est une catastrophe pour le commerce »

« Vivement le retour des parisiens et des vacanciers ! », affirme un grossiste du MIN de Rungis. Après un mois de juin « particulièrement calme » voire « limite catastrophique » dû à des ventes peu dynamiques » - la morosité ambiante induite par le contexte politique et la météo peu estivale ayant fortement impacté l'activité - certains professionnels du MIN parisien misaient sur les JO pour voir le commerce se dynamiser et ainsi rattraper le retard du début de l'été. L'évènement aura-t-il été à la hauteur des espérances ?


Si d'ordinaire le mois de juin est un mois très important pour les fruits d'été, cette année les 'habitude de consommation perturbées et la météo' auront eu raison des ventes. Un opérateur du MIN fin juin vendre même en majorité des clémentines et des oranges / Photo d'illustration © Marché de Rungis


« Ce sera quitte double ! C'est totalement imprévisible », affirmait un grossiste il y a deux mois. Finalement l'évènement sportif mondial n'aura pas été synonyme de période faste, un constat partagé par beaucoup. « Paris est vide. Les Parisiens sont presque tous partis en Province. C'est une catastrophe pour le commerce ! ». Malgré la présence de franciliens restés pour assister aux épreuves sportives et de touristes présents pour la même occasion, ce ne sont pas les fruits qui sont le plus consommés, mais les sandwichs et autres snacks. Mais c'est surtout les « restrictions trop importantes mises en place (terrasses des restaurants fermées, restrictions de circulation et périmètres de sécurité) pour la bonne tenue de l'évènement qui ont totalement pénalisé le commerce ». Deux allées plus loin, un autre grossiste déclare « Actuellement on ne vend pas, on bricole pour écouler les stocks ».