La plateforme commerciale Service2Fruit a passé les 750.000 kg de fruits. Emanuel Sluis, directeur commercial, était là depuis le début. « Cela nous a coûté du sang, de la sueur et des larmes, mais nous avons prouvé que c'était possible et que nous pouvions jouer un rôle important sur le marché des fruits de cette manière transparente. »
Entre-temps, les ventes direct vergers battent leur plein et des prix intéressants sont à nouveau pratiqués. « C'est toujours surprenant », observe Sluis. « Surtout si l'on considère la mauvaise fin de la saison de la Conférence et la grêle qui a causé des dégâts dans tout le pays. Or, nous constatons pour la Conférence que les dommages causés par les intempéries se sont naturellement résolus, ce qui résulte en de belles poires. Au niveau de la forme, de la taille et du bronzage, nous n'avons certainement pas à nous plaindre de cette saison. »
Selon Sluis, les prévisions de récolte publiées lors de Prognosfruit ont peu d'impact sur les prix des fruits à pépins. « J'ai davantage l'impression que le commerce fait ses propres évaluations de récolte, plutôt que de se fier aux chiffres réels. Mais on constate que ces chiffres sont utilisés dans les négociations, selon si la récolte est complète ou si les prévisions changent. »
Pour lui, les signaux sont au vert pour la nouvelle saison des fruits à pépins. « Dans toute l'Europe, il y a moins de fruits et les Pays-Bas sont du bon côté. Cela vaut pour la Conférence, mais aussi pour les poires Comice, qui sont moins nombreuses et dont le prix direct vergers est encore plus élevé que l'année dernière. Pour la Beurre Alexander Lucassen, par contre, il y a beaucoup de dégâts causés par la grêle et la demande n'augmentera qu'avec l'arrivée du marché étranger. »
« Les prix des pommes se situent également à un bon niveau. Pour l'Elstar entre 60 et 70 centimes et pour la vraie bonne Jonagold, on peut également obtenir 50 centimes. Même pour la Boskoop, les prix sont élevés, avec des prix depuis la production d'un demi €. Ne pas pouvoir vivre avec ça en tant que producteur, c'est faire un choix conscient. Mais je constate que les producteurs sont prêts à vendre. On se demande parfois pourquoi les gens prennent toujours le risque d'aller chercher le dernier centime, mais cela fait bien-sûr partie du jeu commercial. »
Service2Fruit s'est enrichi de quelques producteurs qui échangent leurs fruits par l'intermédiaire de la plateforme, de sorte que Sluis s'attend à atteindre à un volume similaire. Le directeur commercial confie qu'il vise à atteindre le milliard de kg, mais il a aussi une nouvelle : la plateforme va bientôt annoncer qu'elle facilite également la commercialisation d'un autre groupe de produits. « Nous espérons pouvoir en faire le même succès. La transparence est notre objectif, et nous devons faire face à un certain groupe qui préfère ne pas la voir en face. »
Pour plus d'informations :
Emanuel Sluis
Service2Fruit
Tél. : +31 885 321 300
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www.service2fruit.com