Alors que pour beaucoup, les mois d'été auraient pu être un peu plus chauds, ils ont été parfaits pour la production de fraises, selon Philip Van Overbeke de l'entreprise du même nom.« Avec des pics de température, les productions sont très volatiles, mais cette année, tout s'est déroulé sans problème et nous avons eu un approvisionnement stable », explique l'entrepreneur, qui dirige l'entreprise avec sa fille.
Van Overbeke parle d'un été positif. « En tout cas, en ce qui concerne l'approvisionnement. Il y a des étés où l'on a constamment des périodes très chaudes. Les fraises entrent alors en production trop rapidement, ce qui entraîne des pénuries à d'autres moments dans la saison. Les prix fluctuent alors constamment entre des niveaux extrêmes. Heureusement, la situation a été plutôt stable et nous pouvons parler d'une belle période estivale.
En ce qui concerne les ventes, la période des vacances est toujours un peu plus calme pour l'entreprise qui cultive principalement la variété Sonsation. « Normalement, au début du mois de juillet, lorsque les vacances commencent, nous constatons que la demande diminue un peu. C'est ce qui s'est produit cette année encore, mais j'ai l'impression que ce n'était pas trop grave pour nous. J'ai entendu des collègues dont les ventes ont vraiment chuté, alors que nous avons continué à bien travailler. Van Overbeke doute que les Jeux olympiques aient joué un rôle dans cette situation. « Il arrive que des événements tels que Wimbledon stimulent la demande et fassent grimper les prix, mais cet été, je n'ai pas vraiment remarqué ce phénomène. Au contraire, les prix sont restés un peu bas ces dernières semaines. En fait, ils n'ont réaugmenté que depuis cinq jours environ. Pourquoi exactement ? Difficile à dire. Cela peut aller très vite lorsque certains supermarchés lancent des promotions. »
Pas de chaleur extrême
Maatschap Van Overbeke propose ses fraises d'avril à la fin de l'année. « C'est calme depuis un certain temps, ce qui me permet de profiter de quelques jours de de vacances. J'ai aussi l'avantage de pouvoir tout confier à ma fille, qui est très compétente. Toutefois, dans une quinzaine de jours, la deuxième plantation commencera à entrer en production, ce qui permettra d'augmenter à nouveau les volumes sur le marché. Je m'attends donc à une nouvelle baisse des prix. C'est toujours difficile à prévoir avec un produit dépendant des conditions météorologiques comme les fraises, car si les prix restent un peu à la hausse, nous vendrons aussi. »
Toutefois, Van Overbeke estime qu'il ne faut pas qu'il fasse trop chaud. « Cette semaine, il a fait un peu plus chaud, mais heureusement la température s'est stabilisée. L'année dernière, il a fait très chaud à la fin du mois d'août et au début du mois de septembre. En conséquence, les fraises étaient dans un état pitoyable et tout était entré en production beaucoup trop rapidement. Cela a créé des lacunes et, en plus, de nombreux producteurs ont dû arrêter un mois plus tôt parce qu'ils n'avaient plus de marchandise. Les prix étaient très élevés à l'époque, mais si vous n'avez pas de fraises, ça ne sert à rien. Il faut donc espérer que les températures restent raisonnables, sans chaleur extrême. Une bonne vingtaine de degrés, c'est bien, pour que nous puissions continuer à bien vendre dans une saison stable. »
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Philip et Jorien Van Overbeke
Aardbeien Van Overbeke
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