Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Francisco Moya, Réseau Vitalis

« Un marché de la pomme de terre bien orienté au global »

Malgré un léger ralentissement en production dû à la météo, la nouvelle campagne pomme de terre signerait un bon démarrage, « propre en terme de stock, aucun reliquat de l'ancienne campagne, ni de primeur », selon Francisco Moya, directeur général du réseau Vitalis qui livre ses premières impressions à l'aube de la nouvelle saison.

Vers des rendements « un peu moins généreux » ?
« Certains pensaient qu'on aurait une récolte pléthorique, ce ne sera peut-être pas le cas », commence Francisco Moya. « Car on observe actuellement une différence entre les pommes de terre plantées plus tôt et celle plantées plus tard ». Un phénomène qui concernerait toutes les régions de production de l'Hexagone. Si les premières plantations offrent un rendement très intéressant, les pommes de terre plantées avec un « certain décalage à cause des pluies souffrent maintenant du temps sec et chaud qui impacte la croissance et par conséquent les rendements potentiels. On peut donc imaginer que sur la fin de cycle elles seront moins généreuses. Mais rien d'inquiétant ! », rassure le directeur général du Réseau Vitalis. « Nous sommes encore en période d'observation, il est un peu tôt pour se prononcer et beaucoup de choses peuvent se passer d'ici les arrachages. Nous aurons une meilleure vision des rendements et des capacités de stockage dans une dizaine de jours ».

Rien de comparable toutefois à la situation de la campagne précédente durant laquelle le temps sec et humide s'étalait « sur des périodes plus longues. Pourtant, malgré le déficit et les cours très élevés de la saison passée nous avions quand même réussi à faire face à la demande, à alimenter les usines et à exporter, donc je n'ai aucune crainte pour les prochaines semaines ».


© Dreamstime

« Un été normal en termes de consommation »
Côté marché « les ventes ont connu un léger fléchissement à certaines périodes de l'été, mais rien d'anormal puisque le temps chaud ne favorise pas la consommation de pommes de terre. Les marchés retrouveront du dynamisme comme chaque année dès la rentrée ».

Pas d'inquiétude non plus concernant le marché libre « actuellement moins actif » tout comme le marché industriel par rapport à la même période l'an dernier (au regard du déficit). « Les industriels sont un peu moins énergiques actuellement mais rien de surprenant puisqu'ils ont déjà leurs contrats. Dans tous les cas les cours un peu plus bas en industrie ne signifie pas un marché en baisse ».

Concernant le marché du frais et notamment à l'export, « les ventes sont déjà bien engagées sur les pays du sud de l'Europe (Espagne, Portugal, Italie). Mais sur le ressenti général de la filière nous en saurons davantage à la mi-septembre », explique Francisco Moya faisant référence au salon Potato Europe qui se déroulera les 11 et 12 septembre prochains à Villers-Saint-Christophe.

Pour plus d'informations :
Francisco Moya
Réseau Vitalis
Tél. : +33 3 87 92 42 33
[email protected]