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Le projet SISTERS propose des solutions contre le gaspillage alimentaire

La réduction du gaspillage et des pertes alimentaires sont deux des principaux objectifs des administrations pour parvenir à une économie circulaire d'ici 2050.

Pour y parvenir, différents projets de recherche sont en cours, notamment SISTERS, auquel l'Association des producteurs-exportateurs de fruits et légumes de la région de Murcie (Proexport) participe avec 17 autres partenaires de huit pays, et qui approche de sa dernière année de développement.

"Si notre participation au projet SISTERS nous apprend quelque chose, c'est que lorsqu'il s'agit de traduire des exigences morales dans le monde réel, les détails ne sont pas seulement importants, ils sont tout, et peuvent parfois empêcher une idée magnifique d'atteindre une dimension réelle et des résultats tangibles", selon Abelardo Hernández, directeur technique de Proexport.

Ce projet, financé par l'UE dans le cadre du programme H2020, propose des solutions tout au long de la chaîne d'approvisionnement, en innovant à chaque maillon dans le but de réduire les pertes et les déchets alimentaires. Proexport participe à SISTERS dans le but d'apporter la vision des producteurs primaires, des manutentionnaires, des emballeurs et des fournisseurs de fruits et légumes frais, en aidant à comprendre le fonctionnement du secteur, ses particularités, et en essayant d'adapter les solutions proposées à la réalité de leur quotidien.

Ainsi, dans le cadre du soutien à la stratégie Farm to Fork, dans laquelle s'inscrit SISTERS, l'association a participé à des essais en conditions réelles de travail visant à réduire les pertes lors du transport de légumes frais au moyen de conteneurs spécialement conçus et capables de "signaler" le bon ou le mauvais état des produits qu'ils contiennent, de manière à pouvoir agir préventivement en cas d'alerte sur des problèmes de qualité. Par exemple, des épinards de l'entreprise Verdimed et des fraises de Frutas Esther ont été envoyés dans des conteneurs spécialement conçus, appelés Bulkboxes, à un laboratoire en Italie pour évaluer l'efficacité du système proposé.

Un autre essai, récemment achevé, a été réalisé avec des tomates cerises de Looije-Águilas. Dans ce cas, il a été étudié si l'utilisation de boîtes hermétiques, spécialement préparées à cet effet et appelées Storebox, permettrait de prolonger la durée de conservation du produit et donc de réduire les pertes lors de la vente au détail.

"Nous ne sommes pas dupes. Les solutions techniques proposées sont complexes et il ne suffit pas qu'elles fonctionnent et réduisent les déchets dans un maillon déjà très fin, mais pour les mettre en œuvre au niveau industriel, il faudra évaluer d'autres aspects comme, par exemple, l'espace occupé par les conteneurs ou le rapport coût-bénéfice", prévient M. Hernández.

Mais c'est dans d'autres types de solutions proposées que les détails donnent du fil à retordre aux chercheurs. Le représentant de Proexport chez SISTERS explique : "Nous ne voyons pas le lien que l'imaginaire populaire fait entre la chaîne de commercialisation courte et la réduction du gaspillage alimentaire. Il se trouve que la "vente directe" est considérée comme un outil 100% anti-gaspillage, comme si ce type de circuit n'avait pas de problème de surplus. Je crains que la réalité soit différente et que la capacité de gestion, de prévision et d'adaptation soit beaucoup plus faible, sans parler des questions logistiques. Il s'agit sans aucun doute d'un système qui a sa place dans l'immense marché des produits périssables, mais en ce qui concerne la lutte contre le gaspillage alimentaire, son efficacité reste à prouver.

Les prochaines étapes à franchir concernent les nouveaux matériaux d'emballage : biosourcés, remplaçant ceux fabriqués à partir de combustibles fossiles, compostables et contenant une fraction de polymères provenant d'extraits de déchets végétaux. Des travaux sont en cours sur de nouvelles barquettes, paniers, flow-packs, films étirables, etc., qui doivent avoir les mêmes propriétés mécaniques et assurer la même protection des légumes que les matériaux actuels, tout en contribuant à la réduction du gaspillage alimentaire. Un objectif ambitieux, d'autant plus si l'on tient compte de la publication prochaine d'une législation qui interdira l'utilisation de tout emballage pour les produits végétaux de moins de 1,5 kg.

Pour plus d'informations :
PROEXPORT
Ronda de Levante, 1, Entlo.
30008 Murcia (Espagne)
Tél. : +34 646 27 80 50
[email protected]
www.proexport.es
https://sistersproject.eu/
https://www.europarl.europa.eu/topics/es/article/20240318STO19401/reduccion-de-los-residuos-alimentarios-cuales-son-las-acciones-de-la-ue

Date de publication: