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Louis De Cleene, de Devos Group (Belgique) :

« La rareté des poires de petits calibres va entraîner des prix élevés cette saison »

Comme d'accoutumée, la nouvelle récolte de poires belges fait l'objet de nombreuses spéculations. Dans un premier temps, on a estimé que les rendements seraient nettement inférieurs en raison de conditions printanières défavorables. Ensuite, il a semblé que la situation s'arrange. Aujourd'hui, il s'avère qu'il y a finalement beaucoup moins de volumes à récolter, selon Louis De Cleene du groupe Devos. « Après une semaine, nous pouvons affirmer que, non seulement chez nous, mais partout en Belgique, les arbres produiront moins de fruits que prévu. On estime la récolte à environ 25 % de moins par rapport à la normale. »

« Cette semaine, j'ai parlé à un de nos producteurs qui récolte depuis trois jours », poursuit le directeur commercial de la société de production et de négoce basée à Bekkevoort, en Flandre. « Il m'a indiqué qu'il avait déjà un jour et demi d'avance sur son programme parce qu'il y a très peu de fruits dans les arbres. C'est étonnant. Mais d'un autre côté, cela nous permettra de ne pas nous retrouver avec un marché saturé. Cette saison, nous sommes confrontés à un certain nombre de pays concurrents affichant une meilleure récolte que l'année dernière. Il ne s'agit pas encore de volumes énormes, mais en Italie, par exemple, il y a une reprise par rapport à l'année catastrophique de l'année dernière. Nous nous attendons néanmoins à une saison positive tant pour la culture que pour le commerce. »

Des petites poires plus chères
La situation sera toutefois un peu plus difficile sur le marché des poires de petits calibres. « Les fruits sont plutôt gros. C'est normal, car il y en a moins sur les arbres. Par conséquent, je pense que nous devrons décevoir certains de nos clients qui préfèrent les petits calibres. C'est déjà le cas et c'est très ennuyeux, d'autant plus que d'autres années, nous sommes très reconnaissants d'avoir ces débouchés. Les petites poires seront donc plus chères, certainement comparées aux gros calibres. Pour ces derniers, nous devons avant tout veiller à ce que les exportations se poursuivent à un bon tempo. Nous devons les vendre à un prix réaliste mais raisonnable au début de la saison. Partout, il y a de toute façon des poires locales pendant les premiers mois de la saison. Nous devons donc offrir une alternative intéressante à un prix attractif dans ces pays, car je pense qu'il y a et qu'il y aura toujours une demande pour la Conférence belge. Notre poire est appréciée dans le monde entier en raison de son excellent rapport qualité-prix. »

« Il faudra seulement tenir compte des poires présentant de légères taches dûes à la grêle », poursuit-il. « Personne n'y échappe. Il y a eu de la grêle partout en Belgique, et cela se retrouve dans le classement. En fait, il n'y a pratiquement pas de lots qui ne soient pas grêlés. Heureusement, il s'agissait principalement d'impacts précoces, de sorte que les dégâts ont été résorbé pendant la croissance et restent superficiels. Rien qui n'affecte la robustesse de la poire, il faudra donc apprendre à faire avec cette saison. »

Une répartition du risque mesurée
Au départ de cette nouvelle saison, De Cleene est donc plutôt positif, malgré la baisse des volumes. « Aujourd'hui, tout le monde est occupé à récolter et l'offre sera réduite pendant encore une semaine ou deux. Par ailleurs, de nombreuses personnes ne sont pas pressées de vendre, parce que la récolte est moins conséquente. Les prix sont traditionnellement un peu plus bas au mois d'octobre et novembre, de sorte que beaucoup attendront probablement jusqu'en décembre ou janvier. Espérons qu'ils n'attendront pas trop longtemps, car nous avons vu la saison dernière où cela peut mener. Une répartition mesurée des risques est préférable pour tout le secteur. C'est ainsi que nous procédons pour notre propre récolte et que nous travaillons avec nos producteurs habituels. »

« Ces dernières années, il a déjà été payant de trier et de vendre les poires de notre propre organisation tout au long de l'année, de sorte que les hausses et les baisses s'équilibrent automatiquement. Disons qu'il ne faut pas s'attendre à des miracles dans les ventes avant le Nouvel An, mais qu'ensuite, nous pouvons espérer un beau printemps avec de bons prix. Si les exportations vers l'Asie continuent à bien se porter et qu'on peut écouler la classe 2, cela évitera toute pression sur le marché. Je prévois une année où nous pourrons couvrir les coûts et où nos producteurs auront un peu de répit. »

L'incertitude pour les pommes
Si le marché des poires semble généralement positif, il en va tout autrement de celui des pommes, selon De Cleene. « Pour l'instant, il s'agit d'obtenir une vue d'ensemble. dans certaines parcelles de certaines variétés, les arbres ont exceptionnellement peu de fruits. Nous avons nous-mêmes des vergers de Jonagold, Gala et Golden, où on ne récolterait que 5 tonnes par hectare, alors que d'autres parcelles sont pleines. La grêle et les intempéries, combinées aux conditions des années précédentes, donnent en une image très contrastée de la production. Les pomme qui sont récoltées, sont sans aucun de calibres élevés. »

Pourtant, la pomme phare de Devos, la Rubis Gold, semble sortir du lot. « Nous en avons planté beaucoup récemment, tout comme certains de nos producteurs. Nous sommes encore en train de découvrir la variété, mais elle semble atteindre un rendement très correct. Comme toutes les pommes, elles seront un peu plus grosses en raison des volumes plus faibles sur les arbres, mais ce ne sera certainement pas un inconvénient. »

Pour plus d'informations :
Louis De Cleene
Devos Group
Tél. : +32 16779758
[email protected]
www.devosgroup.com

Date de publication: