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AOPn Fraises Framboises de France - « La crise conjoncturelle a été évitée »

« Une saison globalement réussie malgré le contexte » pour la fraise française

Cette année la fraise française affiche « une saison 2024 globalement positive » avec des « rendements satisfaisants et le maintien d'une bonne qualité de fruit ». L'AOPn Fraises Framboises de France tire le bilan de la campagne 2024.


Photo d'illustration © Dreamstime

Une saison réussie malgré les défis
Globalement la fraise française a connu une bonne saison en 2024, en particulier au printemps, ce qui a permis d'obtenir les rendements attendus (80 % des volumes de fraises françaises sont produit au printemps et seulement 20 % en été et à l'automne). « Le printemps a été marqué par une météo bénéfique pour la fraise, sans excès de chaleurqui
aurait augmenté brusquement les volumes et dégradé la qualité du fruit, excepté durant la deuxième semaine d'avril. Ce pic a toutefois pu être absorbé grâce à la coopération des enseignes et des consommateurs qui étaient au rendez-vous. Au mois de mai, les mauvaises conditions météorologiques ont impacté les rendements négativement, tandis qu'en juin une hausse soudaine des températures a conduit à un volume plus important à écouler. Un appel à la mobilisation des consommateurs et de la GMS a alors été lancé par l'AOPn pour y faire face et a été entendu, évitant ainsi une crise conjoncturelle ».

Parallèlement, le retard des fruits d'été a permis à la fraise tricolore « de conserver sa place. A la fin juin, environ 80 % des 60 000 tonnes de la production nationale annuelle ont été atteints »

Un mois de plus pour la gariguette
« La saison de la gariguette a duré plus longtemps cette année : en général de fortes températures en juin forcent les producteurs à arrêter la production alors que cette année ils sont nombreux dans le Sud-Ouest à avoir poursuivi la saison jusqu'à début juillet. Outre les conditions météorologiques favorables, la pression parasitaire modérée cette année a permis aux plants de rester en meilleure santé et de garantir une bonne qualité de fruit. Actuellement les fraises belges sont présentes sur les étals mais l'absence de canicule prolongée permet à la fraise française de se maintenir. La saison se poursuit d'ailleurs jusqu'au mois d'octobre avec des variétés de fraises Charlotte, Mara des bois, Cijosée et autres fraises rondes ».

La nécessité de préserver le made in France
L'AOPn Fraises Framboises de France continue de se mobiliser contre la francisation des fraises et des framboises avec la condamnation en août d'un opérateur. Par ailleurs, l'association s'empare d'une autre menace : la maintenance de la variété gariguette, star des fraises françaises, dont la maintenance a été abandonnée en 2021 par le CTIFL. Pour sécuriser la production et la commercialisation de la gariguette, qui représente 1/5ème des volumes nationaux, l'AOPn a débuté il y a 3 ans une démarche visant à devenir mainteneur officiel de la variété. Après 3 ans de protocole visant à sélectionner les meilleures souches à maintenir, l'AOPn est désormais en attente du protocole administratif de la part du GEVES (Groupe d'Etude et de contrôle des Variétés Et des Semences) pour finaliser la procédure.

Structurer la filière framboise
Concernant la framboise, qui avait rejoint l'AOPn en janvier 2023, « l'objectif est de continuer à structurer la filière encore trop peu développée aujourd'hui en France. Car on constate une production française en dent de scie, et donc une dépendance au produit d'import à hauteur de 85 % - face à l'instabilité de la production française, la GMS privilégie souvent la framboise d'import -. Du côté des prix, des promotions appliquées sur les fruits d'import obligent bien souvent la framboise française à s'aligner, malgré ses coûts de production bien plus élevés ».

Où en est la recherche ?
Du côté de la recherche, 2024 marque la fin de la phase d'échantillonnage d'un projet de la doctorante Marianne Doehler de l'AOPn Fraises Framboises de France, portant sur l'interaction entre le paysage et les populations d'auxiliaires et de ravageurs. Cette thèse d'une durée de 2 ans entre désormais dans une phase d'analyse de la présence de la biodiversité dans l'environnement et les abords des serres de fraises.

L'organisation a également débuté en 2024 le financement d'un projet de recherche visant à trouver une alternative aux acaricides. L'association va travailler de concert avec la station d'expérimentation Invenio en Nouvelle Aquitaine et la station suisse Agroscope. Le projet de la filiale Frais'Nat visant à élever et lâcher en serres des parasitoïdes contre le puceron du fraisier va quant à lui se poursuivre en 2025 pour consolider les premiers résultats obtenus cette année.

Pour plus d'informations :
Emeline Vanespen
AOPn Fraises Framboises de France
Agropôle – Bâtiment Agrotec – BP 222
47 931 Agen
Tél. : 05 53 77 24 48
[email protected]
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