« Après quelques semaines d'été indien marquées par des ventes difficiles, la tendance semble s'inverser », observe Henk van der Meij de Hars&Hagebauer. Car selon lui, il y a moins de deux semaines, les mangues brésiliennes - en particulier les gros calibres - étaient invendables.
« La saison de la République dominicaine est terminée. Israël est à bout de souffle et les volumes en provenance du Brésil sont encore limités, ce qui correspond aux épisodes des années précédentes », poursuit l'importateur. « La situation actuelle du marché se traduira sans aucun doute par un nouvel essor de l'offre et par une chute des prix qui en résultera. »
« Le Brésil essaiera d'agir avant que le Pérou n'officialise son volume supposé, car les rapports indiquent toujours qu'ils entrent sur le marché tôt et avec beaucoup de fruits. Mais par ailleurs, on parle également d'une qualité médiocre en raison de la trésorerie déficiente de nombreux producteurs après la saison catastrophique de l'année dernière. Bref, le marché de la mangue s'annonce une nouvelle fois imprévisible et périlleux. »
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