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La CGF dresse un 1er bilan de l’impact des JO sur l’activité francilienne

« Seules 10 % des entreprises se disent satisfaites des retombées économiques »

La Confédération des Grossistes de France (CGF) a réalisé une enquête pour connaître l'impact des Jeux olympiques sur l'activité francilienne des entreprises du commerce de gros. « Malgré une forte mobilisation et un effort conséquent d'adaptation pour assurer la poursuite de l'activité, seules 10 % des entreprises du commerce de gros sondées se disent satisfaites des retombées économiques liées aux Jeux ».

L'enquête réalisée par la CGF - entre la fin des JO et le début des Jeux Paralympiques, avec une prolongation jusqu'au 13 septembre, auprès de 103 entreprises composées à 80 % d'entreprises de moins de 50 salariés - « permet de souligner leur forte capacité d'adaptation et d'anticipation, soutenue par certains outils développés par le programme InTerLUD + comme l'application « joptimiz.green » ou le guide pratique JOP2024 conçu par la CGF. Réorganisation des tournées, adaptation dans l'activité des collaborateurs (heures supplémentaires, horaires de nuit, report des congés, emploi de salariés dédiés…), les grossistes se sont réorganisés pour mener à bien la mission discrète mais essentielle qui est la leur ».


Photo d'archive ©FreshPlaza

« Des résultats économiques mitigés et contrastés selon les secteurs »
Selon les résultats de l'enquête, les JOP n'auront donc pas été profitables pour les grossistes avec « seulement 10 % d'entreprises interrogées qui se disent satisfaites de l'effet économique des Jeux ». Pour les produits agricoles et agroalimentaires : un quart des entreprises déclare une hausse de l'activité pendant les Jeux olympiques. Pour la moitié des répondants une baisse ou forte baisse de leur activité. Plusieurs grossistes interrogés, à Rungis notamment, l'avaient confirmé, évoquant une « véritable catastrophe durant les mois de juillet août » avec pour certains une baisse d'activité de l'ordre de 30 %. La principale raison avancée : les restrictions mises en place pour le bon déroulé de l'évènement : fermetures de restaurants, de commerces et de marchés situés dans le périmètre des sites olympiques

Seuls 22 % des répondants opérant dans le secteur bâtiment, industrie et biens d'équipement constatent une augmentation d'activité, contre seulement 11 % pour le secteur des produits manufacturés.

Pour le président de la CGF, Stéphane Antiglio : « La mobilisation sans précédent en amont et à l'occasion des JOP s'est faite pour préserver la qualité et le niveau de service que nous devons à nos clients professionnels, et qui est au cœur de la relation particulière que nous entretenons avec eux. Nous pouvons être également fiers d'avoir œuvré, à notre niveau, à la réussite d'un épisode exceptionnel de notre histoire commune. Si les conséquences économiques sont plus que mitigées pour nos entreprises, cette séquence a pu démontrer nos capacités d'adaptation et constituer un formidable terrain d'expérimentations pour des solutions de logistique urbaine potentiellement amenées à se pérenniser. Cet épisode montre qu'il faut faire confiance à nos entreprises ».

Résultats du baromètre d'activités du commerce de gros pour le 2e trimestre 2024
En complément de cette enquête flash, la CGF dévoile les résultats de son baromètre d'activité du commerce de gros pour le 2e trimestre 2024 (avril, mai et juin 2024), réalisé avec Xerfi. En amont des JOP, le chiffre d'affaires global du commerce de gros enregistre une baisse d'activité d'1,5 % en comparaison avec le même trimestre 2023. On constate une certaine disparité entre secteurs, avec une chute plus importante pour le bâtiment (6 %).
« Le commerce de gros s'inscrit sur le 2e trimestre 2024 dans la morosité économique ambiante. Plus globalement, dans ce contexte politique et économique instable, la CGF rappelle le besoin de visibilité et de stabilité des entreprises », explique Stéphane Antiglio. Au T2 2024, 28 % des grossistes sondés ambitionnent de recruter, un niveau très similaire au semestre précédent (27 %). Les difficultés de recrutement repartent fortement à la hausse, et touchent 78 % des grossistes, dont 100 % des grossistes alimentaires.