Le marché des légumes de serre passe actuellement de l'offre belge et néerlandaise à la saison espagnole. « À partir du week-end prochain, de gros volumes d'aubergines, de courgettes et de poivrons arriveront d'Espagne et, la semaine suivante, ce seront les tomates. L'approvisionnement depuis la Belgique disparaîtra du marché et nous entrerons lentement dans une sorte de période d'hibernation », explique Barry Michiels, du grossiste Gebroeders Michiels.
« L'été a été relativement calme », poursuit l'exportateur flamand Sint-Katelijne-Waver, qui exporte principalement vers l'Allemagne. « C'est traditionnellement toujours le cas pendant les vacances estivales. A partir du 15 août, le commerce a repris. Les concombres, aubergines, poivrons et tomates ont enfin pu être vendus à un prix plus élevé. La tendance est toujours la même à partir du mois d'août. Avec la reprise des écoles, la consommation et les prix réaugmentent. »
Et cette ligne s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui. « Nous avons pu vendre correctement, mais l'offre belge de légumes de serre diminue rapidement. Et les prix n'augmentent plus. Cela s'explique par le fait que l'Espagne entre doucement sur le marché avec des concombres, aubergines et courgettes. Les tomates suivront prochainement. Elles sont actuellement complétées par des produits en provenance de Turquie. La transition est vraiment en train de se faire, ce qui signifie pour nous que nous rentrons dans la période calme de cinq mois jusqu'à fin février/début mars. »
Une période durant laquelle Gebroeders Michiels ne fermera d'ailleurs pas complètement ses portes. « Il est évident que nous continuons à travailler avec les légumes de plein air. Nous recevons déjà des demandes pour les choux de Bruxelles notamment. Mais il ne s'agit que de quelques palettes. Ce n'est pas comparable à ce que nous faisons en légumes de serre. Nous disposons également déjà de poireaux, que nous exportons seulement à partir de décembre/janvier vers l'Allemagne. Au vu du commerce, je crois que l'été est aujourd'hui réellement derrière nous », conclut Michiels.
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Barry Michiels
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