La récolte de la noix de Grenoble a démarré la semaine dernière, elle sera donc disponible en rayon dans moins d'une dizaine de jours. Nathalie Gaillard, coordinatrice du Comité Interprofessionnel de la Noix de Grenoble, fait un point à la veille du démarrage de la nouvelle saison, qui sera accompagnée du nouveau slogan « Tu casses, tu craques ».
Pour cette nouvelle campagne la Noix de Grenoble se pare d'un nouveau slogan « Tu casses, tu craques ». Elle sera également présente sur les réseau sociaux / Nathalie Gaillard à Fruit Attraction 2024 - © FreshPlaza
Un marché qui devrait s'assainir
Après deux années de « crise » pour la filière nucicole – la surproduction de 2021 et 2022 sur un marché mondial déjà saturé avait entraîné une chute des prix – et une demi-récolte l'an dernier, en 2024 les volumes se rapprochent de la moyenne (établie à 12 500 T). « Les producteurs ont l'air plutôt confiants sur les volumes mais c'est encore un peu prématuré pour établir des prévisions de tonnages chiffrées », précise Nathalie Gaillard. ». Les calibres, eux, devraient cette année être moyens, voire légèrement petits. Côté marché « Tous les signaux sont au vert, les prix devraient repartir à la hausse et le marché s'assainir ».
La noix française représente environ 49 700 T dont 13 000 pour la noix de Grenoble qui compte aujourd'hui 630 producteurs récoltants et 6 633 ha de vergers répartis dans 3 départements (Isère, Drôme et Savoie) / © CING
Une 4e variété au cahier des charges de l'AOP Noix de Grenoble ?
Depuis 1938, le cahier des charges de l'Appellation Noix de Grenoble n'accepte que trois variétés locales dans les vergers : la Franquette, la plus célèbre et qui représente 90 % de production de l'AOP, la Mayette et enfin la Parisienne. Mais le CING voudrait faire réviser le cahier des charges pour y ajouter la variété Fernor. « Déjà plantée sur le territoire, la Fernor est issue d'un croisement entre la Franquette et la Lara (variété américaine) et présente une rentabilité économique plus intéressante que ses consœurs ». C'est donc en ce sens que le CING a déposé une demande officielle auprès de l'INAO. « Une commission d'enquête a été nommée en juin, chargée d'examiner la possible révision du cahier des charges ».
© CING
Pour plus d'informations :
Nathalie Gaillard
CING
[email protected]
www.aoc-noixdegrenoble.com