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Etat des lieux de l'horticulture flamande au 8ème mois de 2024

20 % de laitue en moins et des concombres très chers

Les serristes ont réalisé une augmentation moyenne de leur chiffre d'affaires d'environ 6 % au cours des 8 premiers mois de 2024. Les hausses de prix des concombres et des tomates grappe, en particulier, y ont contribué. La production a été plus faible. D'une manière générale, l'organisation sectorielle Boerenbond a souligné que « les conditions météorologiques très difficiles ont principalement affecté les cultures de plein air. »

En 2024, la valeur ajoutée du secteur flamand de l'agriculture et de l'horticulture est estimée à 1,566 milliard d'€. Bien qu'il y ait de grandes différences entre les filières, ce chiffre est supérieur d'environ 4 % à celui de 2023.

Pour les légumes de serre, une augmentation du chiffre d'affaires d'environ 6 % a été enregistrée, grâce à des augmentations de prix pour les concombres et les tomates grappe. Pour les fraises, le chiffre d'affaires a augmenté de 18 %. Au cours des huit premiers mois de 2024 et par rapport à la même période en 2023, les volumes commercialisés ont augmenté de 8,7 % tandis que les prix ont été supérieurs de 8,2 %.

La production mondiale de légumes de serre a diminué de 3,4 % au cours des huit premiers mois de 2024 par rapport à 2023. Cette baisse concerne presque tous les légumes de serre, à l'exception des tomates grappe. La baisse de production la plus notable a été enregistrée pour la laitue avec -20 % et le poivron et -13 %. La production de laitue de plein air a elle chuté de 11 %.

Les prix des légumes de serre ont augmenté en moyenne de 9,6 %, principalement en raison des hausses de prix des concombres qui affichent +52 %, des aubergines avec +9 %, des tomates grappe avec +2 % et des poivrons avec +1 %.

Hausse des coûts
Les prix de l'énergie, qui représentent environ 13,2 % du total des coûts directs en 2024, ont connu une hausse moyenne de 8 % au cours des huit premiers mois de 2024. Toutefois, les évolutions sont variables selon la source énergétique. Les prix du diesel et du fioul ont enregistré une légère baisse, - 2 % en moyenne, tandis que les prix du gaz ont augmenté d'environ 20 %. En revanche, les prix de l'électricité ont baissé de 15 %. Il est important de noter que les agriculteurs et horticulteurs continuent d'investir dans leur propre production d'énergie (verte) par le biais de centrales de cogénération, de panneaux solaires, de micro-installations de fermentation, etc.

Les salaires versés aux employés des exploitations représentent 8,2 % des coûts directs en 2024. Au 1er janvier, les salaires ont été indexés de 1,83 % et ce, tant pour le personnel permanent que pour les saisonniers. Le secteur emploie principalement au 3ème trimestre de l'année.

Certes, le poids du coût salarial diffère énormément entre les sous-secteurs. Le maraîchage et l'horticulture en particulier dépendent de la main-d'œuvre externe rémunérée où, selon la culture, le coût salarial peut représenter jusqu'à 30 % du coût total. En élevage, la main-d'œuvre rémunérée est moins importante alors que les coûts liés à l'alimentation du bétail pèsent lourd.

Rentabilité
La rentabilité des légumes de serre s'est redressée après un premier trimestre médiocre. En effet, au début de 2024, l'indice de rentabilité des légumes de serre a chuté de façon remarquable en raison de la forte baisse des prix de tous les produits de l'assortiment, à savoir la laitue de serre (-39 %), les concombres (-35 %), les tomates (-32 %) et les poivrons (-19 %). Cela s'explique par l'offre nettement plus importante de ces légumes en provenance des pays du sud, y compris le Maroc. Les volumes de tomates belges étaient également plus importants en raison de prix de l'énergie plus favorables.

Au deuxième trimestre 2024, les prix de la laitue de serre, du poivron et du concombre ont nettement rebondi, ce qui a fait grimper fortement l'indice de rentabilité par rapport à la moyenne quinquennale 2019-2023.

On observe ensuite un léger recul au 3ème trimestre en raison d'une chute des prix en août pour les tomates, la laitue de serre et le poivron. Il est important de noter que l'indice quinquennal a été impacté par la grande crise énergétique de 2022.

Le baromètre de rentabilité des fraises est très volatile. L'augmentation de l'indice de rentabilité en 2024 provient de la combinaison d'une hausse des prix et d'une augmentation de la production, principalement au 1er trimestre 2024. Cet indice est en 2024 nettement supérieur à la moyenne des 5 dernières années.

Consulter le rapport complet ici.