Butternut, potimarron ou encore courge spaghetti, le point sur la campagne avec Brahim El Hasnaoui, directeur commercial de la coopérative Fleuron d'Anjou.
La Butternut en passe de détrôner le potimarron ?
Dans sa gamme courge, Fleuron d'Anjou propose ses deux produits phares potimarron et butternut (400 000 pièces par an pour chacun des 2 produits), ainsi que de la courge spaghetti (50 000 pièces par an). S'il y a encore quelques années le potimarron était le numéro 1 de la gamme, la butternut a progressivement remonté le classement jusqu'à obtenir la première place du podium. La raison ? « Son goût ! La butternut ne déçoit jamais contrairement au potimarron qui peut, en fonction des variétés et des terroirs, présenter certaines disparités ». Mais c'est aussi et surtout son taux de matière « plus important que pour le potimarron dont la cavité interne est plus grande. La chair de la butternut est aussi plus intéressante pour le consommateur car de nombreuses recettes sont élaborées avec le produit entier ».
« Des conditions météo compliquées de la mise en place jusqu'à la récolte »
Les courges de Fleuron d'Anjou sont arrivées sur le marché à la mi-août, soit « dès les premières récoltes car nous voulons être présent sur le marché dès la rentrée ». Les calibres eux, sont dans l'ensemble homogènes dû à l'absence de « gros coups de chaud durant les cycles de développement cruciaux ». Côté volumes, Brahim reste prudent « tout dépendra de la tenue, car les conditions météo ont été compliquées de la mise en place jusqu'à la récolte (orages et pluies) ce qui jouera sur la tenue du produit. Habituellement nous sommes présents jusqu'au mois de janvier donc nous essayons d'assécher le produit et de le conserver dans des conditions optimales pour tenter de le garder jusqu'à cette période ».
Ventes dynamiques et petits calibres 
Actuellement en plein pic de saison, les ventes actuelles sont plutôt dynamiques grâce aux opérations hebdomadaires réalisées en GMS. « La demande est bien là et les produits s'écoulent régulièrement ». La chaleur des derniers jours n'aura pas eu d'impact sur les ventes. « De toutes façons à cette époque de l'année, les consommateurs se tournent vers les produits de saison même si les températures remontent ». Petit coup de pouce également avec cette fois La semaine du goût (35ème édition qui se déroule du 14 au 20 octobre 2024 sur tout le territoire) « qui organise des animations dans les cantines scolaires et dans la RDH pour amener de la diversité et de la nouveauté dans les assiettes ». Autre temps fort de la campagne : Halloween qui devraient également booster les ventes. En ce qui concerne les prix cette année, « le marché est relativement bataillé », confie Brahim. « Les enseignes favorisent les petits calibres pour descendre en prix et avoir ainsi des prix d'affiche plus bas ».
Photo : © Fleuron d'Anjou
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