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Wim van de Ree, de Nedato (Pays-Bas) :

« On rapporte des rendements plus faibles que prévu dans le sud-ouest des Pays-Bas et en Belgique »

Le secteur de la pomme de terre est actuellement dans l'expectative. « Lorsque tout sera rentré, il sera plus facile de se faire une idée de la formation des prix, mais comme la période de vente en direct bat son plein, le marché restera stable pendant un certain temps », a déclaré Wim van de Ree, directeur général de Nedato. « Actuellement, on récolte encore partout. Dans le sud-ouest du pays, la récolte progresse déjà bien et au moins 80 % des parcelles ont été récoltés. Les années précédentes, les averses survenaient souvent à cette époque sur la bande côtière, mais ces dernières semaines, c'est surtout l'est du pays qui a été touché. Dans cette région, on estime que seule la moitié des superficies a été arrachée. »

« Sur le marché des frites, il ne se passe pas grand-chose d'intéressant. Pendant cette période, les transformateurs récupèrent leurs contrats directement auprès des producteurs. Cela se poursuivra également jusqu'à la mi-novembre, comme nous l'avons vu l'année dernière. Les producteurs qui gardent leurs pommes de terre ne les vendront pas au prix actuel de 12,5 centimes. La demande n'est pas non plus très forte, à l'exception de la variété Innovator qui, avec un prix d'environ 20 centimes, se situe également légèrement au-dessus. En raison des calibres plus petits, le rendement des usines de transformation est plus faible, car il faut plus de pommes de terre pour fabriquer un kilo de frites. »

« Le marché de l'exportation se porte plutôt bien. Le prix des pommes de terre de consommation se dirigeait même vers les 30 centimes. Actuellement, ça va un peu à la baisse, notamment en raison de l'offre française et allemande, où il y a déjà plus de pommes de terre à l'abri dans les hangars. On paie un centime de plus pour les beaux lots de gros tubercules. Le prix de l'Agrias était d'environ 30 centimes, mais ce marché commence également à subir une certaine pression, bien que le prix soit encore considérablement plus élevé que les prix actuels des pommes de terre à frites. »

« Nous devons attendre de voir la récolte. Les transformateurs sont également un peu curieux de savoir ce qui est arraché. Partout, on entend que les rendements sont inférieurs aux prévisions. Il y a beaucoup de culture avec des loupés, peut-être parce que beaucoup de pommes de terre de semence ont été prélevées. Dans le sud des Pays-Bas et en Belgique surtout, on nous signale des rendements décevants. En Allemagne et en France, ils sont tout à fait ordinaires, alors que la superficie était considérablement plus élevée. »

Sur la plateforme Service2Potato, dont Nedato a participé au lancement l'été dernier, c'est pour l'instant calme en raison du manque d'offre. « Il y a encore peu de motivation pour placer des pommes de terre pour la vente journalière sur la plateforme. Toutefois, depuis la semaine dernière, il est également possible de commercialiser des pommes de terre de semence. Pour le reste, le marché de la pomme de terre est tiraillé depuis un moment, et il faudra d'abord remuer le tout pour que les échanges reprennent. »

Pour plus d'informations :
Wim van de Ree
Nedato
Tél. : +31 186645960
[email protected]
www.nedato.com

Date de publication: